vendredi 18 octobre 2024

Dark Rise, tome 2 : Dark Heir de C.S Pacat

 

"Ce fut au tour de Will de rougir. La beauté endormie de James, étendu là tel le Ganymède de la mythologie, rendait inconcevables la cruauté et la destruction qu'il avait fait pleuvoir sur les Stewards. Et pourtant..."



Parution V.O
: 14 novembre 2023
Parution V.F : 4 septembre 2022
Traduction : Laurence Boischot
Editions : Castelmore
Collection : Bigbang
Illustration : Magdalena Pagowska
Genre : Fantasy jeunes adultes
Pages : 573
Prix : 24,90 euros (édition reliée)

Résumé : 

Une nouvelle menace venue du passé se lève, et il ne reste plus qu'une poignée de héros pour la combattre. Poursuivis par des forces obscures, Will et ses alliés doivent quitter la sécurité du Panthéon et se rendre au cœur de l'ancien monde, nouer de nouvelles et dangereuses alliances et révéler les secrets bouleversants du passé.

Mais Will porte en lui un sombre secret, celui de sa véritable identité. Attiré par le beau et mortel James St. Clair, Will est entraîné de plus en plus profondément dans la toile du passé, et se retrouve tenté par les ténèbres qui l'habitent. Alors que l'ancien monde menace de revenir, Will et ses amis peuvent-ils lutter contre leur destin ? Ou bien les vérités qu'ils découvrent vont-elles déchirer leur monde ?

Avis : 

La lecture a été plus enthousiasmante pour cette suite mais ça n'est pas encore ça, malheureusement. Pourtant, j'ai lu ce tome 2 presque d'une traite, attendant impatiemment quelque chose qui n'est jamais venue, ou alors, d'une manière qui ne m'a pas entièrement satisfaite. J'ai bien ressenti toute cette tension qui entoure la quête des uns et des autres et leurs tentatives désespérées pour se neutraliser. Je me suis bien passionnée pour cette course-poursuite pour empêcher Sinclair d'arriver à ses fins mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas vraiment de complications, car tout reste un peu en surface.  C'était certes haletant mais pas tout à fait convaincant.

En ce qui concerne les personnages, j'ai l'impression au final qu'ils ne se démarquent pas tant que ça les uns des autres, qu'ils pourraient même être interchangeables, alors qu'ils sont censés avoir un rôle et des pouvoirs vraiment bien définis ; c'est gênant de voir leur immense potentiel gâché ainsi...

Et puis, il y a encore des incohérences ou maladresses : la relation Katherine/Will du tome 1 avec ce que nous savons désormais dans ce tome 2 n'entraîne absolument aucune réaction des protagonistes ? Non pas que la thématique me dérange, hein, mais on a l'impression que l'auteure n'assume pas la nature de ce lien. Dans ce cas-là, fallait pas écrire dans la catégorie jeunesse/jeunes adultes, enfin, c'est juste mon avis... Ou alors, nous allons apprendre dans le tome 3 une nouvelle révélation qui viendra annihiler cette révélation-là ?!?
La scène sous le trône de la montagne paraît complètement incohérente alors que nous en aurons l'explication quelques chapitres plus tard, sauf que du coup, ça m'a un peu gâchée la lecture.
L'arrivée abrupte d'un des personnages qui a été séparé du groupe semble un peu sortie de nulle part, lui donnant un côté très artificiel.


Par contre, j'ai beaucoup aimé les allers-retours de Will dans le passé de Sarcean, j'attendais toujours ces passages avec impatience, guettant la clé qui me permettrait de comprendre comment ils en étaient arrivés là et je fonde de grands espoirs dans la révélation finale du dernier tome. Will est un personnage que je trouve finalement attachant. Il m'a davantage touchée dans ce tome que dans le précédent, avec son envie de bien faire et sa peur viscérale d'être identifié (même si cette information est martelée à plusieurs reprises jusqu'à la nausée). C'était captivant de le voir explorer son pouvoir, avec sa crainte constante d'être pris sur le fait. J'ai bien aimé également l'idée de cette armée des morts attendant d'être ressuscitée. 
De même l'introduction de Visander comme nouveau personnage donne beaucoup de sel à la mort expéditive de Katherine, personnage insignifiant s'il en est, et dont je m'étais interrogée sur l'intérêt véritable dans le 1er tome. Je trouve que Visander forme un duo irrésistible avec la petite Elizabeth (et pourtant, je n'aime pas du tout les enfants comme personnages principaux hein !). Mais là, Elizabeth, avec son innocence et sa brutale franchise, apporte une bouffée très rafraîchissante. Mais le duo Philipp/Visander n'a presque rien à lui envier non plus. Visander, guerrier coincé dans une autre époque, a bien du mal à s'adapter à sa nouvelle forme et les coutumes de cette société qu'il trouve si barbare, et ce décalage m'a beaucoup fait sourire. 

Je finirai par un petit coup d'humeur : je sais qu'il ne faut pas comparer cette trilogie à Prince captif, je le sais, mais l'auteure ne nous aide guère à l'oublier tant James est une copie de Laurent, jusque dans son physique, son comportement, sa posture ou ses mots mêmes. Je n'ai pas pu m'empêcher d'en dresser une liste (non exhaustive) :
  • page 65 : "Ses paupières alourdies, ses cils blonds qui accrochaient la lueur des bougies, qui poudrait d'or tous ses contours."
  • page 68 : " — Tu sais, il n'y a que très peu de gens que j'autorise à poser les mains sur moi"
  • page 71 : "Sa posture alanguie et ses paupières lourdes."
  • page 155 : "— Timide ?"
  • page 219 : "— Tu n'aimes pas ça... Tu n'aimes pas du tout tromper ton monde."
  • page 221 : "— Mais il ignore de quoi je suis capable, moi"
Alors ? N'a-t-on pas l'impression que ces phrases sont tout droit sorties de Prince captif ? Je comprends tout à fait qu'un personnage aussi complexe et fascinant que Laurent soit difficile à quitter mais Pacat aurait au moins pu changer la couleur de ses cheveux (ah ben non, sinon, elle n'aurait pu souligner ses merveilleux cils poudrés d'or...^^)

 Pour conclure, un tome plus intéressant que le précédent mais encore desservi par un problème de structuration, amenant quelques incohérences. Et puis malheureusement, au contraire des autres lectrices, je n'ai pas du tout été soufflée par le cliffhanger l'ayant deviné depuis un moment...
 


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lundi 14 octobre 2024

Dark rise, tome 1 de C.S. Pacat


Tu as vu la flamme noire en action. C'est le pouvoir que contient une simple goutte de sang du Roi Obscur.

  


Parution V.O
: 28 septembre 2021
Parution V.F : 7 septembre 2022
Traduction : Florence Moreau
Editions : Castelmore
Collection : Bigbang
Illustration : Magdalena Pagowska
Genre : Fantasy jeunes adultes
Pages : 544
Prix : 24,90 euros (édition reliée)

Résumé : 

L’ancien monde et sa magie ne sont plus. 
 
Ses héros sont morts, ses châteaux en ruine, et la bataille épique entre l’ombre et la lumière a sombré dans l’oubli. Seuls les Stewards s’en souviennent, et veillent, siècle après siècle, pour protéger l’humanité du retour du Roi obscur.

Jeune docker de seize ans à Londres, Will est en fuite, pourchassé par les hommes qui ont tué sa mère. Lorsqu’il apprend que sa destinée est de rejoindre les Stewards, Will se retrouve brusquement plongé dans leur monde de légendes et de magie, où il commence un entraînement rigoureux en vue de jouer un rôle déterminant dans la bataille qui s’annonce contre l’Obscurité.

Les jeunes descendants des combattants des deux camps n’ont d’autre choix que d’investir les rôles qui leur sont destinés. Celui de Will sera de se tenir au côté des derniers héros de la Lumière pour empêcher la destruction de son monde.


Avis : 

Un an avant la sortie de ce livre en version française, je m'étais fait spoiler l'intrigue  par une lectrice qui l'avait lu en VO. Elle était restée dans le vague, mais, ayant lu la 1ère trilogie de l'auteure, Prince captif, j'avais aussitôt deviné quel genre de révélation m'attendait à la fin.
Bref, je l'avais tout de même précommandé quelques mois plus tard, puis, pour être sûre d'avoir vraiment oublié cette divulgation malencontreuse, je n'avais lu le livre qu'en décembre 2022. Malheureusement, au fil de ma lecture, j'ai compris  à nouveau où l'auteure voulait m'emmener.

Ma deuxième déconvenue est de n'avoir pas pu m'empêcher de comparer ce tome à Prince captif, que j'avais adoré, lu, relu et re-relu ! J'avais donc des espoirs incroyablement grands pour cette nouvelle trilogie mais qui ont été déçus. Outre le fait que je trouve beaucoup de similitudes entre le couple Damen/Laurent et le duo Will/James, au désavantage de ce dernier, je n'ai pas retrouvé la merveilleuse capacité de Pacat à dire tant de choses avec si peu, à nous faire découvrir subtilement les motivations et les pensées profondes des personnages, sa belle capacité à établir des relations entre eux et ses dialogues percutents et révélateurs. Ceux dans Dark Rise sont trop prévisibles et sonnent parfois creux. J'ai cependant apprécié la dynamique entre les deux protagonistes masculins et je suis curieuse de voir comment se déroulera leur histoire dans le 2ème tome. D'ailleurs, les face-à-face entre eux étaient parmi les rares scènes qui m'ont marquée et intriguée.

Le livre avait pourtant bien commencé avec plusieurs chapitres bien écrits qui ont retenu mon attention et que j'ai trouvés prometteurs (la naissance de l'amitié entre Will et Violet, par exemple) mais ensuite on a l'impression que l'histoire s'enlise, se  transformant lentement en quelques tropes bien éculés sur l’obscurité contre la lumière. Il y avait trop d'action au détriment du développement des personnages ou de l'univers lui-même (par exemple, la description de la pratique de la magie est réduite à son strict minimum, et encore !). On attendait aussi que Pacat nous en dise davantage sur les pensées profondes et le vécu des personnages principaux, Will, Violet, James et Cyprian. Mais on a l'impression qu'ils n'existent que pour empêcher le Roi Obscur de revenir et le monde de sombrer à nouveau dans les ténèbres. On n'apprend rien de leurs intérêts, de leurs peurs, de leurs désirs ou de leur passé. A la fin de l'histoire, je n'avais aucune affection particulière ni n'éprouvait vraiment d'intérêt pour les personnages (à part Justice pour l'affection et Simon pour l'intérêt, seul personnage qui se démarque et dont les scènes étaient de ce fait intrigantes), ce qui était assez frustrant. 
Il y avait également des chapitres qui n'avaient pas beaucoup de sens dans l'orientation générale de l'histoire, qui semblaient se dérouler au hasard. Certains chapitres se terminaient parfois brusquement et les éléments d'intrigue n'étaient réintégrés dans le récit que beaucoup plus tard.
L'auteure n'évite pas non plus de petites contradictions, des cas où des personnages pensent à d’autres personnages concernant des choses qu’ils ne sont pas en mesure de connaître. Il y a une scène en particulier qui a sonné faux à mes oreilles : celle de la romance dans le jardin où l'un des protagonistes est en train de duper l'autre mais il manque une progression narrative convaincante. 

Je ne sais pas si le fait que ce livre s'adresse à un public plus jeune a joué dans mon ressenti. Ce n’est pas un problème en soi, mais je m’attendais à un meilleur niveau de compétence de l’auteure pour révéler et développer les sentiments et les motivations des personnages. Même à la fin du roman, j'avais l'impression qu'ils n'étaient pas complètement aboutis.
Outre le développement étriqué des personnages et les thèmes rebattus, il y a une répétition plutôt agaçante des mêmes informations. Je ne peux pas dire combien de fois nous lisons que le retour du Roi Obscur va entraîner la destruction de tout ce qui est bon dans le monde, car, même un lecteur plus jeune peut comprendre un élément fondamental de l'intrigue sans avoir à le lire encore et encore.

Pour conclure, je suis globalement déçue par la qualité de ce roman. C.S. Pacat a démontré par le passé qu'elle possédait un talent puissant pour développer des personnages complexes et une intrigue captivante, mais cela ne se voit pas vraiment ici. Pourtant, le thème, bien que déjà vu, était intéressant, mais sa mise en oeuvre ne m'a guère convaincue. Cela se lit comme une première ébauche. On a l'impression que des scènes importantes ne sont pas écrites. La révélation finale aurait peut-être pu tout rattraper si seulement je ne m'étais pas bêtement fait spoiler...
 



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samedi 12 octobre 2024

Imperator de Mary Beard

 


Parution V.O : 2023
Titre V.O : Emperor of Rome
Traduction : Souad Degachi & Maxime Shelledy
Parution VF dans la présente édition : 6 septembre 2024
Editions : Le Seuil
Genre : Essai historique
Pages : 528
Prix : 33 euros

Partenariat


Résumé :

De Jules César à Alexandre Sévère, l'Empire romain a été gouverné par des dizaines d'empereurs. Mais qui étaient-ils ? Et que nous apprennent-ils de la Rome antique ? A rebours d'une galerie chronologique de portraits qui nous ferait passer de Caligula le fou à Marc Aurèle le philosophe, sans oublier Néron le monstre, Mary Beard ose une approche transversale et propose une plongée passionnante dans la Rome impériale : quel pouvoir les empereurs détenaient-ils ? Que signifiait concrètement régner sur un aussi vaste territoire ? Quel rôle jouait la cour ? A quoi ressemblait un banquet ? Le palais impérial était-il aussi sanglant qu'on le croit ? Pour répondre à ces questions, l'autrice redonne toute leur place à une foule d'individus qui participent au système impérial.
Aristocrates méfiants, esclaves cuisiniers, secrétaires zélés, bouffons à la cour : ce sont là autant de personnages actionnant plus ou moins malgré eux les rouages de cette vaste machinerie que fut l'Empire romain. En revenant sur les fantasmes et en dissipant tous les clichés qui entourent la cour impériale, Mary Beard éclaire comme jamais la petite et la grande histoire pour offrir un panorama original autant qu'un livre d'une générosité sans pareille.


Avis : 

J'avoue que je suis gênée pour donner mon avis sur cette lecture qui, malgré le thème et la période qui me passionnent, m'a laissée dubitative. J'ai eu beaucoup de mal à m'y intéresser .J'ai eu l'impression de n'avoir rien appris sur un empereur en particulier tant l'ensemble me semblait confus, brouillon, superficiel avec beaucoup de répétitions. Il y avait des idées intéressantes, mais mal présentées et mal structurées. On a l'impression que l'auteure faisait plus du remplissage qu'autre chose, ou pire, que l'ouvrage avait été écrit par une étudiante qui régurgitait toutes ses connaissances, ce qui est quand même très gênant pour un essai historique.
Désolée pour ce bref avis négatif et sévère mais je ne sais que dire d'autre à part que j'attendais mieux d'une professeure réputée émérite. 
Merci à l'opération Masse critique ! 


mardi 20 août 2024

Les Chroniques du don du loup, tome 1 : Le don du loup d'Anne Rice

"Mordant profondément dans l'épaule de l'homme, il arracha d'un même élan le vêtement et la chair ; celle-ci avait un goût généreux, irrésistible, auquel se mêlait la pestilence du mal, du vice, de l'avilissement extrême."



Parution VO : 2012
Titre VO :The Wolf Gift
Traduction : Philippe Mothe
Parution VF dans la présente édition : 2013
Editions : Michel Lafon
Genre : Roman fantastique
Pages : 475
Emprunté



Résumé :

Quand Reuben, 23 ans, est mandaté par le San Francisco Observer pour écrire un article sur la propriété de l’énigmatique Marchent Nideck, celui-ci est loin de se douter que sa vie va en être bouleversée. Dans la grande demeure perchée sur un balcon rocheux surplombant le Pacifique, une irrésistible alchimie s’opère entre Marchent et le jeune homme. Mais leur nuit idyllique tourne au cauchemar quand Reuben est violemment attaqué – et mordu – par une bête sauvage.
Commence alors pour lui un processus de transformation à la fois terrifiant et exaltant. Bientôt, Reuben se découvre des pouvoirs d’homme-loup : un terrible secret qui interroge son identité même et sa nature. Pourquoi a-t-il reçu le don du loup ?


Première phrase :

Reuben était grand, plus d’un mètre quatre-vingt-dix, avec des cheveux bruns bouclés et des yeux bleus renfoncés.


Attention spoilers


Avis :

D’Anne Rice, j’avais déjà lu Entretien avec un vampire dans les années 90,  en 2014 et La momie en 2015, mais là, je dois avouer que c’est le roman que j’ai le moins apprécié ! Le style littéraire est pourtant de qualité mais je trouve la structure très déséquilibrée : au début, l’auteure s’attarde beaucoup sur les détails alors que d’autres parties (surtout vers la fin) ne sont pas assez développées. Autant la description des lieux et des paysages est évocatrice, autant celle des personnages et de leurs motivations est bâclée, ce qui leur confère une personnalité assez fade au final.

Je n’ai, par exemple, pas du tout cru à la romance entre Reuben et Marchent, ni ensuite avec Laura, d’autant plus que la première disparaît dans des circonstances aussi tragiques que traumatisantes et que le héros retombe amoureux à peine quelques semaines après ce drame affreux, tout en étant toujours en couple avec une avocate, qui d'ailleurs prend avec beaucoup de philosophie l'annonce de son cocufiage (bon, elle l’a elle-même trompé à deux reprises dans le passé !^^). Les personnages sont pourtant sympathiques mais loin d’être marquants et donc inoubliables. Je trouve que leur psychologie n'a pas été assez travaillée et qu'ils sont presque soumis à leur destinée, sans jamais rien remettre en cause. Par ailleurs, j’attendais beaucoup de la transformation en loup-garou et si la description est très visuelle, tout se passe trop rapidement et trop facilement, tout comme l'acceptation du héros quant à sa nouvelle nature. De plus, la thématique est traitée de manière assez manichéenne : les loups-garous ne s’en prennent qu’à des êtres viles (violeurs et assassins) dont la disparition dans des conditions assez gores (têtes et membres arrachés) est cautionnée sans trop de considérations morales (ou alors d’une manière si survolée qu’elle paraît anecdotique).

En outre, je n’ai pas du tout trouvé crédible la scène de l’”assaut” : tout se règle à nouveau très facilement.

Pour finir, l’épilogue est mal amené : toutes les explications (ou du moins les principales) arrivent lors d’un dîner entre affiliés dont le premier Homme-loup raconte son histoire, donnant un côté assez artificiel à la scène.

Alors, tout n’était pas mauvais : il y avait de bonnes idées (la race d’hominidés qui a évolué sur une île isolée, le fait que la transformation ne soit pas soumise à la pleine lune etc), mais celles-ci ne sont pas assez développées pour qu’on y adhère vraiment. J’aurais également aimé que le héros soit plus tourmenté par ce qui lui arrive, plus inhabile à contrôler sa nouvelle nature.


Dernière phrase :

Enfin, Seigneur, je Te remercie pour le don du loup !





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jeudi 25 juillet 2024

1# Les 500 meilleurs albums et chansons selon le magazine Rolling Stones


 
Cela faisait un moment que j'avais envie d'e faire ce genre d'article, alors c'est parti ! 

Les 500 plus grandes chansons de tous les temps (500 Greatest Songs of All Time) est donc un classement établi pour le magazine américain Rolling Stone par un jury composé de 162 à 250 musiciens et personnalités de l'industrie du disque. 

La première édition est parue en 2004, suivie d'une 2ème en 2010, d'une 3ème en 2021 et d'une dernière en 2024.

J'essaierai de dévoiler régulièrement les artistes de cette liste...

Bob Dylan avec sa chanson Like A Rolling Stone se voit attribuer la 1ère place du classement en 2004 et 2010, avant d'en être délogé par Aretha Franklin avec Respect en 2021 et 2024.


 

En 2003, un jury composé de 271 musiciens, critiques et personnalités de l'industrie du disque ont voté pour les 500 plus grands albums de tous les temps (500 Greatest Albums of All Time), remis à jour en 2020.

La couronne revient à Marvin Gaye avec son album What's Going On !


Face A
1. What's Going On 4:00
2. What's Happening Brother 2:57
3. Flyin' High (In the Friendly Sky) 3:40
4. Save the Children 4:06
5. God Is Love 1:44
6. Mercy Mercy Me (The Ecology) 3:03


Face B
7. Right On 7:15
8. Wholy Holy 3:06
9. Inner City Blues (Make Me Wanna Holler) 5:30





mercredi 24 juillet 2024

La guerre des deux soleils, tome 1 : Le Mage d'Emmie Jean

 "Sacha eut le temps de noter une silhouette féline et un regard couleur d’obsidienne à travers le large foulard qui lui recouvrait le visage avant que le De'i passe à l’attaque."


Editions : Autoédité
Parution : 6 mars 2024
Genre : Romantasy M/M
Pages : 331 pages
Ebook


Résumé :

Lorsque Sacha déclenche involontairement un portail mystérieux, il ignore tout de Woswain. Woswain où la magie a régné en maître durant des siècles, avant d'être impitoyablement confisquée par un sorcier tyran qui traque et extermine les mages survivants.
Coincé malgré lui dans un monde aussi magnifique que brutal, contraint de s'adapter à un univers fantastique et violent, le jeune homme débrouillard et malin va vite découvrir que ses atouts ne sont pas les moindres sur cette terre de magie et que des pouvoirs insoupçonnés coulent dans ses veines.
Prêt à tout pour retrouver sa vie et sa famille, Sacha va partir à travers steppes et dangers en quête de son billet de retour, se confrontant à bien plus d'aventures et de rencontres qu'il n'aurait pu l'imaginer.


Mon avis :

Je sais que ma dernière expérience avec l'auteure n'avait été guère concluante malgré le potentiel de son histoire, or, je n'avais pas envie de rester sur cette note mitigée. Alors, quand je me suis rendu compte qu'Emmie Jean venait de sortir un autre livre (même 2 puisqu'il s'agit d'une duologie), j'ai lu les quatre premiers chapitres offerts en extrait sur le net pour décider si j'allais m'y risquer deuxième fois... et... et... et j'ai craqué ! 

J'ai littéralement dévoré les 331 pages du roman, totalement happée par l'intrigue et l'univers très complet et très détaillé qu'Emmie Jean a construit. J'ai adoré les descriptions des paysages. J'ai adoré la description du portail magique. J'ai adoré suivre les cours de magie donnés par Cilian le guérisseur tant ils étaient passionnants. J'ai adoré la description des effets de la magie et de son utilisation. J'ai adoré la description haletante de la deuxième bataille à laquelle participe malgré lui Sacha dans le désert. J'ai adoré que l'auteure prenne le temps de poser son univers et ses personnages, m'invitant à un merveilleux voyage en compagnie de Sacha à travers des paysages grandioses et variés.

En outre, Sacha est un personnage très attachant, courageux, droit et loyal. L'auteure arrive parfaitement à nous faire ressentir ses émotions, ses doutes et ses peurs, ses attentes et ses espoirs. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et nous captivent par leur personnalité.

Alors, il y a bien encore quelques tournures de phrase un peu lourdes (mais dans une proportion vraiment moindre que dans le premier livre que j'ai lu d'elle), quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison, des doublons ou des mots manquants, mais cela n'a en rien gâché le plaisir de ma lecture. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé entre la rédaction de La voie du consort et ce livre-ci mais je trouve que l'écriture de l'auteure a beaucoup gagné en maturité.

Pour conclure, une histoire qui m'a enchantée du début à la fin. Mention spéciale aux diverses descriptions, très vivantes et très immersives, qui sont vraiment le point fort du livre, je trouve. Du coup, un plan de Woswain aurait été indubitablement la cerise sur le gâteau...




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samedi 20 juillet 2024

Le Prince et le Traître, tome 1 : Et voyez la poussière de Diane B. Rylia

 "La Reine de la Nuit marchait sur un champ de cadavres."


Editions
: MxM Bookmark (Imaginaire)
Parution : 14 septembre 2022
Genre : Fantasy M/M
Pages : 403 pages


Résumé

Le prince Sulayman Al Salih travaille seul. Héros des thaumaturges, voilà plus de dix ans qu'il traque, solitaire, la Mesnie, les monstres lâchés sur le monde pendant la bataille de Waterloo. Mais la mort du Directeur de l'École des thaumaturges vient interrompre cette mission.
Obligé de se rendre sur place, il se heurte à Roland Lespérance, professeur et secrétaire de feu le Directeur, mais surtout un traître marqué dans sa chair par son pacte avec la Reine de la Nuit, ennemie de tous les thaumaturges français.
Cependant, quand une missive portant le sceau de la Reine de la Nuit arrive à l'École, exigeant leur présence à tous deux, prince et traître se retrouvent contraints d'obéir, pire, de collaborer, car l'un des membres de la Mesnie sévit dans la campagne anglaise.
Mais comment un homme qui a dû si jeune apprendre à mener ses missions seul peut-il faire confiance et écouter les conseils de celui qui a un jour trahi ?

 

Mon avis  

Quand j'ai vu que Diane B. Rylia – dont j'avais adoré la saga Chevalier noir – avait sorti un nouveau roman, je me suis empressée de l'acheter. Malheureusement, la magie n'a pas du tout opéré cette fois-ci malgré un prologue court mais marquant. Je me suis tellement ennuyée par la suite que j'ai fait plusieurs très longues pauses entre mes phases de lecture... de très très longues pauses (j'ai d'ailleurs mis 2 ans à écrire cette chronique). J'ai même à plusieurs reprises sauté une dizaine de pages tellement les tournures de phrase étaient parfois lourdes et l'ensemble  brouillon (par exemple, certains termes liés à la magie ne sont pas expliqués.). J'ai eu tendance à buter sur certaines phrases alambiquées rendant la lecture pénible et pourtant, comme je l'ai dit, j'avais adoré sa saga précédente qui avait un peu les même défauts mais en moins accentués. De plus, j'ai eu du mal à assimiler les personnages et l'univers uchronique malgré mes connaissances historiques. 

Et que dire du couple ? Je ne me suis jamais attachée à eux et ne me suis jamais vraiment intéressée à leur romance. A vrai dire, qu'ils finissent par se rapprocher m'indifférait totalement. Attention, j'adore le slow burn, hein ! Mais là, je n'ai pas du tout été convaincue par leur histoire d'autant que la scène de sexe entre Sulayman et Roland (celle que normalement on attend avec impatience après avoir attendu si longtemps !^^)  arrive sans que l'on n'y soit préparé ni aucune logique.

C'est en lisant le commentaire d'une lectrice après avoir rédigé cet avis que je me suis rendu compte que la fin se terminait par un cliffhanger dont je n'avais plus aucun souvenir. J'ai donc dû relire le dernier paragraphe : la dernière phrase est très abrupte, donnant au lecteur une impression très bizarre, comme un goût d'inachevé.

Je ne pense pas que je lirai la suite...





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