dimanche 31 mars 2013

La Foire aux vanités de W. M. Thackeray

La Foire aux vanités de W.M. ThackerayLa Foire aux vanités de W.M. Thackeray

 

Fiche détaillée

Auteur > W.M. Thackeray
Editeur > P.O.L
Collection > La Collection
Genre > roman classique, satire sociale
Date de parution > 1848 dans l'édition originale, 1992 dans la présente édition
Titre original > Vanity Fair
Nombre de pages > 493 + 525
Traduction > de l'anglais  par Georges Guiffrey

auteur

W. M. Thackeray

Né en 1811, enfant unique d’un père qui décède en 1815, ayant fait fortune dans la British East India Company, William Makepeace Thackeray quitte l’Inde en 1817, sans sa mère, pour faire ses études en Angleterre. Il entre à la Charterhouse School, parodié plus tard comme Slaughterhouse, avant d’entrer à Trinity College, Cambridge. Les études n’étant pas son fort, il part en 1830 faire un tour en Europe, et notamment en Allemagne où il rencontre Goethe, épisode repris dans le passage Pumpernickel de son Vanity Fair. De retour, il entreprend des études de droit, mais sans plus d’enthousiasme. Entre temps il avait perdu son héritage en jouant et dans des investissements douteux. Il se voit alors contraint de gagner sa vie et décide d’écrire sous divers pseudonymes. En 1836, il épouse Isabella Shawe, avec qui il aura trois filles avant qu’elle ne sombre dans une grave dépression finissant sa vie en hôpital psychiatrique. Thackeray rédige régulièrement des chroniques dans Fraser’s Magazine, The Morning Chronicle, New Monthly Magazine et The Times, ainsi que dans Punch où il satirise le snobisme anglais. En 1844 sort The Luck of Barry Lyndon, portrait d’un aventurier opportuniste puni pour ses erreurs. Mais le roman qui lui apporte définitivement succès et revenus reste Vanity Fair (1847). Considéré comme l’égal de Dickens, il publie son roman le plus autobiographique, The History of Pendennis, en 1848. Thackeray a mis sa capacité d’observation au service d’une satire des moeurs britanniques. Il meurt en 1863.

quatrieme de couverture

Ce livre est, comme le souligne l'auteur lui-même, un "roman sans héros", une fresque unanimiste.
Deux personnages principaux s'en détachent cependant, anciennes compagnes de collège : Amelia Sedley et Becky Sharp. A travers ces deux femmes, Thackeray peint sans pitié, avec un humour méchant et allègre, la société anglaise du début du dix-neuvième siècle.

William Makepeace Thackeray (1811-1863) est, avec Dickens, le plus important romancier anglais de l'époque victorienne.

première phrase

" Tandis qu'il se tient à l'avant du rideau sur les planches, à regarder la Foire, le Directeur du Spectacle est pris d'un sentiment de profonde mélancolie à l'examen de ce lieu animé."

avis personnel

Une satire sociale
L'auteur nous brosse une grande fresque sociale et nous fait découvrir à travers une galerie de personnages le monde de la grande bourgeoisie montante, celui des aristocrates, parfois déclinants mais toujours arrogants, les petites gens qui les entourent et les servent, les militaires.
Il se livre à un véritable jeu de massacre avec une ironie féroce pour le plus grand plaisir du lecteur.

La grande bourgeoisie :

Amélia Sedley (ou Emmy) = jeune fille d'un riche marchand, âgée de 17 ans, accomplie, pétrie de qualités qui la rendent naïve et un peu niaise selon l'auteur, trop loyale et trop confiante.

Joseph Sedley (ou Joe) = son frère, "gros et gras garçon" de 29 ans, fonctionnaire dans la Compagnie des Indes orientales, lourd et bourru, vaniteux et coquet, extrêmement timide

George Osbourne = filleul de John Seddley le père de Joseph et Amélia, âgé de 23 ans, lieutenant d'infanterie et promis depuis l'enfance à Amélia Sedley, personnage vain et égoïste, joueur invétéré et malchanceux, dépendant des largesses de son père, le vieil Osborne, parvenu tout gonflé de sottise et de présomption.

L'aristocratie :

Mathilde Crawley = vieille fille riche, mondaine, athée, dont les deux frères se disputent les faveurs dans l'espoir d'en hériter. Elle a pris sous son aile Rawdon Crawley, son neveu, capitaine de dragons, un charmant vaurien couvert de dettes, inculte, ne s'intéressant qu'au jeu et aux chevaux.

La Foire aux vanités de W. M. Thackeray
Miss Crawley entourée de ses frères

Sir Pitt Crawley mène une vie qui se résume à 70 années de mensonges, d'ivrognerie, de débauche sans que cela ne lui coûte sa place de dignitaire.

Lord Steyne est un aristocrate débauché, protégé des scandales par sa position élevée dans la société.

Les dames aristocratiques se donnent des airs de supériorité, quitte à ne pas adresser la parole à une femme jugée indigne alors qu'elles n'ont d'autre mérite que leur naissance.

Les autres classes sociales :

William Dobbin = jeune homme dégingandé de 28 ans, fils d'un épicier; il a été, écolier, le souffre-douleur de ses camarades dont il gagne la considération en prenant la défense d'un plus jeune, George Osbourne contre la terreur de l'école; il devient à cette occasion son ami. Généreux, modeste, gauche, timide, il est secrètement épris d'Amélia.

Rebecca Sharp (ou Becky) = jeune fille de 19 ans, orpheline d'un peintre endetté et d'une mère française, danseuse à l'Opéra, d'un esprit libre et rebelle, insensible, hypocrite mais spirituelle et déterminée à s'élever dans l'échelle sociale par le biais d'un beau mariage.

Il y a tout un peuple de gouvernantes, de dames de compagnie, dévouées, mais qui n'ont droit qu'à la condescendance de leurs maîtres et maîtresses, qui les ménagent quand ils ont besoin d'eux, mais les humilient et les rabrouent la plupart du temps.

Mais point de manichéisme : on trouve chez les domestiques des parangons de vertu, comme le modeste serviteur du vieux Sedley qui lui reste fidèle jusque dans la pauvreté, comme de véritables pendards qui ne pensent qu' à l'occasion de voler leurs maîtres...

Le point commun à toutes ses personnes, quelque soit leur origine sociale, quelque soit leur vertu, est bien évidemment la vanité ! Et seule la flatterie semble fonctionner pour s'attirer la sympathie de chacun dans ce monde où il faut sauver les apparences à tout prix...

 

L'argent et la respectabilité érigés en vertu

Seuls l'égoïsme et la cupidité régissent ces personnages : "Dans notre société, on ne connaît que l'argent comptant, explique George à sa naïve fiancée dont le père a fait banqueroute, surprise que ses futures belles-soeurs accordent leur préférence à une riche créole . Nous vivons au milieu des banquiers, des financiers de la Cité, et chacun d'eux, en vous parlant, a besoin de faire sonner ses guinées dans sa poche." (page 286, tome 1) 

Le vieux Sedley l'apprend à ses dépens; suite à de mauvais placements, il perd toute sa fortune et tout le monde se détourne de lui... même celui qui avait bénéficié de son argent pour bâtir sa propre fortune, le vieil Osbourne qui le considère dorénavant comme un escroc et qui rompt la promesse de mariage engageant les deux familles. Cet ingrat personnage en vient même à renier son fils qui a osé respecter sa parole en épousant Amélia, la fille de cette famille déchue, refuse de le voir avant qu'il ne parte à la guerre et garde une rancune tenace ensuite contre la veuve.

L'auteur dénonce la ladrerie des riches, qui se donnent des airs de libéralité en public mais débattent le moindre sou dépensé envers leurs inférieurs.

Quand l'argent fait défaut, un bon pedigree peut vous obtenir de la considération : ainsi, Becky, grâce à sa mère française, fait croire qu'elle descend de l'illustre famille aristocratique des Montmorency et que sa mère a émigré en Angleterre pendant la Révolution française. Miss Crawley se sent ainsi prête à accepter cette jeune fille aux manières si aristocratiques dans sa famille mais ce mariage n'est envisageable qu'avec son frère, le vieux Pitt Crawley - faut pas exagérer quand même !! ^^
Bien sûr cette ruse n'a qu'un temps; et voilà Becky, mariée au mauvais Crawley, obligée de mener une vie d'expédients, toujours à crédits que lui accordent ses fournisseurs ou son propriétaire sur son beau et noble nom de femme mariée. Elle n'hésite pas à gruger les plus honnêtes ou les plus naïfs, à soutirer de l'argent même à plus pauvres qu'elle !

 Le couronnement de tout ce jeu des apparences est d'être reçu à la Cour : avec ce brevet de vertu, Becky voit s'ouvrir à elle l'hôtel prestigieux des Steyne et peut se mêler à la société aristocratique malgré le mépris affiché des autres femmes.

le triomphe de Clytemnestre
Le triomphe de Clytemnestre (Becky)

Mais cette course à la respectabilité et à l'argent a le revers de sa médaille : Rawdon Crawley s'ennuie dans ces soirées mondaines tandis que sa femme s'y brûle les ailes; la fille cadette du vieil Osbourne vit dans l'opulence mais c'est la plus malheureuse créature qui soit; Lord Steyne, malgré sa richesse, vit dans la terreur d'être atteint par la folie qui frappe certains membres de sa famille; les relations familiales sont faussées par l'appât du gain et les affections affichées à l'égard de ceux qui céderont leur héritage à leur mort sont rarement sincères et souvent opportunistes !

La folie du jeu

George Osbourne se ruine au jeu, sa malchance ne lui servant jamais de leçon.

Rawdon Crawley joue également, mais contrairement à George, sa chance insolente le fait soupçonner de tricherie (l'auteur a la délicatesse de laisser planer le doute mais cette délicatesse n'est bien sûre qu'ironique ! ^^)

l'arrestation du colonel Crawley
Le colonel Crawley arrêté pour dette

Dans un autre registre, le vieux Sedley ne peut s'empêcher de spéculer; même après avoir perdu sa fortune de cette manière, il continue à investir tout l'argent qu'il a dans des placements douteux, plongeant toujours un peu plus sa famille dans la misère.

La dure condition des femmes

Les femmes, épouses, filles ou soeurs, dépendent entièrement des hommes, époux, père ou frère, et sont tenues à l'écart de leurs affaires, mêmes quand le patriarche est un irresponsable. Ainsi, le vieux Sedley aggrave la misère de son foyer sans que sa femme ou sa fille ne songe à intervenir.

 Les femmes sont donc complètement soumises, vivant dans un demi-esclavage.
Miss Jane Osbourne se résigne à finir vieille fille dans la demeure de son père dont elle subit la tyrannie et la mauvaise humeur chaque jour.
Mistress Amélia Osbourne mène une vie de privations continuelles à cause d'un mari, joueur invétéré mort ruiné, et d'un père spéculateur auquel va toute sa maigre pension de veuve.

Toute cette sollicitude et ce dévouement qu'elles déploient envers les hommes ne rencontrent que l'indifférence et l'ingratitude de ces derniers.
Les maris désertent la compagnie de leur femme pour celle de femmes jugées plus spirituelles et moins ennuyeuses : Mistress Amélia Osbourne et Lady Jane Crawley en font la douloureuse expérience, et comble de l'ironie, les attentions de leurs époux inconstants sont adressées à la même femme, Mistress Rebecca Crawley !

Lieutenant Osbourne et ses lettres d'amour
Le lieutenant Osbourne et ses lettres d'amour


Les hommes préservent certaines apparences en public, traitant leur femme, fille ou bru avec la plus exquise politesse mais prennent ensuite plaisir dans le privé à les torturer ou les ignorer. Seule Becky échappe à ces coutumes phallocrates !

La condition des femmes de l'aristocratie n'est guère plus enviable car leur rôle se cantonne à celui de poules pondeuses. Ainsi s'adresse durement Lord Steyne à Lady Gaunt, sa bru stérile : "On vous a pris pour faire des enfants et vous n'êtes même pas bonne à cela." (page 226, tome 2)

Les femmes reportent toute leur tendresse inemployée sur leurs enfants. Becky, encore une fois, dénote, car c'est une mère dénaturée qui, selon l'auteur, "préfère son épagneul à son fils".

Il est à noter qu'aucune solidarité ne lie ces femmes entre elles, et l'auteur prend plaisir à le rappeler. Malheur à celle qui appartient à une classe inférieure : les femmes aristocratiques font clairement sentir à Becky tout le mépris qu'elle leur inspire; la dernière femme de Pitt Crawley, roturière, fille de son sommelier, est chassée sans sou ni maille du château à la mort de son mari par les femmes de la famille.

Un livre sans héros

Comme le souligne le sous-titre, ce roman est un livre sans héros.
Ainsi que je l'ai écrit plus haut, Thackeray se livre à un véritable jeu de massacre, n'épargnant aucun personnage même les plus vertueux. Il se moque continuellement de leurs défauts sans jamais prendre parti pour aucun. Et même quand il se fend de quelque compliment, celui-sonne comme un reproche mâtiné de moquerie !
Amélia, délaissée par son mari au bout de 6 semaines de mariage, ne se rebelle pas. Sa mollesse et sa résignation sont agaçantes. Devenue veuve, quitte à passer à côté du bonheur, elle continue à vouer un culte du souvenir à ce mari volage et profondément égoïste, qui ne l'a épousée que contraint et forcé.
Même le personnage le plus vertueux du livre, le plus désintéressé, le plus dévoué, j'ai nommé le major William Dobbin, apparaît stupide à force de gentillesse; la douce Amélia profite sans vergogne de lui et ce n'est qu'au moment où il se décide enfin à faire preuve de caractère que les choses se décantent pour lui ! Il était temps !

Bizarrement, un personnage qui a su me faire changer d'avis favorablement à son égard est le colonel Crawley. Au début, il se révèle vain et vaniteux, mais l'amour inconditionnel qu'il voue à son fils et le bon naturel de son caractère finissent par nous toucher.

la bienvenue de M. Osbourne
La bienvenue de M. Osbourne

Finalement, devons-nous vraiment nous fier au sous-titre du livre ? L'auteur lui-même se contredit puisqu'il écrit ainsi à propos de Becky page 433 : "Si notre roman manque de héros, il possède du moins une héroine." Serait-ce un choix étrange alors que Rebecca est dépeinte sans ambiguité comme une petite intrigante arriviste, dénuée de tout scrupule ?
Pas tant que cela.
En effet, Rebecca apparaît comme le seul esprit véritablement libre et insoumis de ce roman. Contrairement aux autres personnages féminins, elle ne se résigne jamais à son sort. A chaque étape de sa vie, elle réussit à s'attacher les gens qu'elle côtoie, en adaptant son comportement à la personnalité de chacun et en se rendant utile et indispensable. Or, à chaque fois qu'elle croit atteindre le sommet, elle essuie des revers qui lui font tout perdre. Mais elle trouve la force de rebondir à chaque revers de fortune. Elle enjôle tous ceux qu'elle approche, même les personnes prévenues contre elle. Et le pire c'est qu'elle enjôle le lecteur lui-même. Enfin, jusqu'à un certain point car son égocentrisme ne connaît aucune limite...

 

Pour conclure, ce livre est une excellente découverte ! Même si finalement, le tableau brossé est assez noir puisque la vertu et le mérite ne sont d'aucune utilité pour réussir dans la société, l'ironie féroce de l'auteur provoque souvent des sourires voire des fous rires incontrôlables.
En tout cas, je remercie Litté.-13 pour cette lecture infiniment réjouissante et jubilatoire et je recommande chaudement ce roman à tous.
J'ai d'ailleurs appris par le biais de ce livre que Thackeray était également l'auteur de Barry Lindon. Qui sera donc l'objet d'une lecture prochaine...

Crédit image : dessins de la main même de Thackeray.

Appréciation :

note : 5 sur 5

extrait

 page 119 (Tome 1) :
" Ô foire aux Vanités, foire aux Vanités ! sans vous elle aurait peut-être été une aimable et bonne fille. Pierre Butt et Rose auraient fait un heureux ménage dans une ferme florissante, avec de jolis marmots, le tout assaisonné d'une honnête portion de peines et de plaisirs, d'espérances et de luttes. Mais un titre, une voiture à quatre chevaux, sont, dans la foire aux Vanités, des hochets plus précieux que le bonheur; si Henri VIII et Barbe-Bleue vivaient encore et cherchaient une dixième femme, ils trouveraient toute prête, croyez-le bien, la plus jolie fille présentée cette année à la cour !"

page 125 (Tome 1) :
" Foire aux Vanités ! foire aux Vanités ! Voilà un homme à peine capable d'épeler et ne se souciant point de lire; un homme qui a les allures et la ruse d'un paysan, dont la passion est la chicane, sans autres goûts, sans autres émotions, sans autres plaisirs que ceux d'une âme sordide et bête, et il possède cependant rang, honneur et puissance; il compte parmi les dignitaires du pays, les piliers de l'Etat; il est grand shérif et va en équipage doré. de grands ministres, des hommes d'Etat lui font la cour. Dans la foire aux Vanités, il a une place plus élevée que celle du plus brillant génie, de la vertu la plus immaculée."

page 253 (Tome 1) :
" Soyez prudentes, jeunes demoiselles. Regardez-y à deux fois en engageant votre coeur. Prenez garde de vous abandonner à un amour sincère. Ne dites jamais tout ce que vous éprouvez, et mieux encore, n'éprouvez pas grand-chose. Voyez où conduit une passion trop loyale et trop confiante; ne vous fiez à personne. Mariez-vous comme en France, où M. le maire sert de confident, où les registres de l'état civil remplacent les billets amoureux. Enfin, n'ayez jamais de ces sentiments qui puissent devenir pour vous une source de chagrin. Ne faites jamais de ces promesses que vous ne puissiez pas retirer, en cas de besoin, sans qu'il vous en coûte. Suivez cette méthode, si vous voulez faire votre chemin et passer pour vertueuse dans la Foire aux Vanités."

page 209 (Tome 2) :
"Peut-être, s'il n'eût pas été un si grand personnage, aurait-on fui sa société; mais, dans la Foire aux vanités, le tarif des fautes varie suivant les rangs. On s'y prend à deux fois avant de condamner un homme d'une position aussi élevée que lord Steyne. Les censeurs les plus médisants, les sages les plus austères, pouvaient se scandaliser tout bas du genre de vie de milord Steyne; mais tous s'empressaient de répondre aux invitations qu'il leur adressait."

 

divers

Lecture commune

Lecture commune organisée par Litté.-13.
D'autres billets : Litté.-13 ♦  Lavinia ♦  Aaliz ♦  Adaams ♦  Alison Mossharty ♦  Elsinka ♦

Un autre avis hors LC : AnGee Ersatz !

Challenge "United Kingdom"

Ma 2ème participation au challenge de Vashta Nerada (Angleterre)

La pourpre et l'or - Murena T1 - de Dufaux et Delaby

Ma 5ème participation au challenge de Lynnae - bataille de Waterloo.

Challenge "Un classique par mois"

Le classique du mois de mars pour le challenge organisé par Stephie.

La pourpre et l'or - Murena T1 - de Dufaux et Delaby

Ma 8ème participation au challenge de Miyuki - William Dobbin peut faire office de prince charmant un peu mollasson.

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vendredi 29 mars 2013

Culture alternative : Même les livres prennent le train !

 

Culture alternative : Même les livres prennent le train !

Partant du constat que 82% des gens lisent dans le train et s'inspirant du bookcrossing, la SNCF a libéré plus de 500 livres dans les trains de la région picarde fin novembre 2012.
Histoire de lancer la machine, des cheminots picards et  plusieurs maisons d'édition locales ont donné des livres de toutes sortes, allant des livres historiques aux romans, en passant par les BD, etc, etc.... avec l'espoir que les voyageurs déposent à leur tour de nouveaux livres !

Culture alternative : Même les livres prennent le train !

Personnellement, je ne connaissais pas du tout ce principe il y a peu encore. J'en avais eu un avant-goût sur Livraddict où une lectrice avait organisé une variante du bookcrossing avec l'événement "Marque ta page, voyageur", puis j'étais tombée incidemment sur un article - déjà vieux de plusieurs mois 😅- mentionnant l'initiative lancée par TER Picardie... Et là je me suis dit : hmm, mais voilà une aventure qui mériterait de figurer dans le challenge "En train de lire" !!  

Alors, qu'est-ce que le bookcrossing ?

Il s'agit de faire circuler des livres en les libérant dans la nature pour qu'ils puissent être retrouvés et lus par d'autres personnes, qui les relâcheront à leur tour. 
Des livres qui nous ont captivé ou bouleversé mais que l'on a fini par oublier sur l'étagère de notre bibliothèque où ils prennent tristement la poussière !
L'objectif ? Transformer le monde en une immense bibliothèque...
L’idée vient des Etats-Unis où en 2001, Ron Hornbaker, un passionné de lecture, a lancé un site Internet permettant aux bibliophiles de partager leurs lectures et leurs livres, tout en suivant le parcours de ces livres escale par escale !
Le phénomène a traversé l'Atlantique pour accoster en France en 2003. En 2006, on pouvait dénombrer 11 000 participants avec environ un millier de livres libérés par mois...

On appelle les passeurs de livres des bookcrosseurs ou des bookcorsaires (comme j'aime ce dernier mot ! et comme il évoque le vent de l'aventure ! )

Comment faire ?

  1. Tout d'abord, s'inscrire sur le site www.bookcrossing.com pour enregistrer le livre que l'on souhaite partager en entrant le code unique du livre (BCID = BookCrossing IDentity) figurant sur l’étiquette. C'est le moment d'expliquer où  le livre a été trouvé et de donner une première réaction !
    BCID SNCF  BCID courant
  2.  Lire le livre... 
  3.  Remettre le livre en liberté sur un banc, dans un parc, dans le train, ou dans un café, pour que quelqu’un d’autre puisse le trouver et le lire, en signalant au préalable l’endroit et le jour de la libération du livre . Un mail informe ensuite le bookcorsaire  dès que quelqu’un le trouve et laisse un message sur le site...

Si chaque passeur joue le jeu, le livre nomade ressemble alors à un passionnant carnet de voyages où chacun a noté ses impressions, ses coups de coeur, ses déceptions !!

C'est à ce niveau que le bât blesse : seuls 15 à 20% des libérations suscitent un commentaire sur le site...

Ainsi, sur les 517 livres libérés par la SNCF, seuls 11 ont été officiellement recueillis sur le site BookCrossing. Ce sont malheureusement des choses qui arrivent, beaucoup de livres disparaissent, soit victimes de vol soit pour réapparaître miraculeusement des mois ou des années plus tard... parfois hélas dans un état dégradé...
En voici un exemple avec la Part manquante qui avait été lâché dans la nature en février 2008 en Franche-Comté; disparu de la circulation en avril 2008 à Compiègne, il a finalement été relâché en novembre 2012 en gare d'Amiens lors de l'événement TER Picardie  : ici !

Et vous, vous est-il déjà arrivé de recueillir un de ses livres voyageurs, dans un train ou ailleurs ? Personnellement, je n'ai encore jamais eu cette chance... mais désormais je ferai plus attention aux livres qui semblent abandonnés... et pourquoi ne libèrerai-je pas moi-même quelques livres de ma bibliothèque, hein ?

- Page Facebook TER Picardie de l'événement -
- Page BookCrossing de la gare d'Amiens -
- Site Boockcrossing -

Challenge "En train de lire" organisé par Aux bouquins garnis

 Ma 3ème participation au challenge "En train de lire" organisé par Béa.

jeudi 28 mars 2013

Les Compagnons de l'Arc-en-ciel de LindsayDole

Quand AnGee Ersatz, la créatrice du blog littéraire le Livroscope, a lancé pour mars le concept du mois à thème en invitant les autres blogueurs à participer avec elle, je me suis inscrite, intéressée par ce concept de partage et de découverte !
Puis quand AnGee a révélé que ce thème  porterait sur les contes, j'ai commencé à cogiter... et rapidement, mon choix s'est imposé de lui-même comme une évidence !

Celui de partager avec vous une histoire que j'avais découverte sur le net, écrite par LindsayDole et qui avait fait l'objet de sa maîtrise en Lettres modernes.

Les Compagnons de l'Arc-en-ciel de LindsayDole
Horizon et Stella


 

Et la Lumière découvrit l'Ombre. Et l'Ombre aima la Lumière...

Est-il possible encore de croire aux fées au XXIème siècle quand la science, la technologie, ont pris un pas important sur la magie ?
Pourtant, même si beaucoup de choses ont évolué, il existe toujours, cachés quelque part dans nos rues encombrées,
un Petit Chaperon Rouge qui fuit un loup,
une Belle au Bois Dormant en sommeil dans un hôpital,
une Cendrillon désenchantée,
un Petit Poucet en lutte contre un ogre moderne et terrifiant,
un Riquet à la Houppe qui saura se faire aimer malgré sa laideur,
une Petite Sirène que la timidité aura rendue muette,
un Chat Botté malicieux qui prend sa vie en main,
et une Belle qui affrontera la Bête qui a ruiné sa vie.

 

L'histoire se déroule sur la Terre des Dieux où le peuple de la Lumière et le peuple de la Nuit s'affrontent en des combats millénaires. Le conflit tournant à l'avantage de Lucius, le seigneur du Jour, la reine Nocte est obligée de demander la paix. Son ennemi accepte à condition qu'elle bâtisse en cinq jours un pont reliant leurs deux royaumes. Déjouant les pièges de Lucius, Nocte réussit cette épreuve à l'aide des huit elfes de l'Arc-en-Ciel. Mais Lucius finit par rompre la paix et Nocte détruit le pont de l'arc-en-ciel.
Dix siècles plus tard, leurs enfants respectifs, parvenus à l'âge adulte, s'allient pour rebâtir le pont. Pour ce faire, ils doivent retrouver dans l'ordre des couleurs de l'arc-en-ciel ces huit fameuses elfes. Or, celles-ci se trouvent exilées sur la terre des hommes pour laquelle Stella et Horizon n'éprouvent que mépris et désenchantement !

Cette histoire est une quête initiatique. Et comme l'écrit l'auteure ,  "l'important dans cette histoire, n'est pas véritablement la fin, mais le chemin qui y mène."

Et ce chemin passe par la recherche de ces huit elfes qui ont oublié leur nom et leur condition magique pour vivre leur part d'humanité avec ce que cela comporte de rêves et de misère.

Pour chaque chapitre, un elfe, une couleur, un sentiment humain.
Cette association ne révèle véritablement son secret qu'à la fin...
Quoique l'auteure ait pris la peine d'égrener dans chaque conte quelques indices utiles pour la suite, parfois trop subtiles pour être remarquées au premier abord... et c'est ce qui fait tout le plaisir de la lecture ! 

Personnellement, j'ai adoré cette mise en abîmes, ces contes qui s'enchâssent dans un conte pour former toutes ces histoires mélangées dont les personnages s'entrecroisent parfois au détour d'un chapitre. J'ai adoré la manière dont LindsayDole  revisite les contes de notre enfance en les dépoussiérant...

Et cerise sur le gateau, des illustrations magnifiques, somptueuses, comme des enluminures précieusement enchâssées, accompagnent cette histoire, accentuant l'impression d'ouvrir un beau livre de contes !

J'ai adoré toute l'histoire mais les passages qui m'ont le plus touchée sont le prologue, le premier face à face entre Clark et Vendredi, les retrouvailles entre Jeudi et Mathieu,  les différents discours de Horizon vers la fin de l'histoire où il fait part de ses états d'âme et de la véritable leçon qu'il a tirée de cette longue aventure...

Et vous, quelle histoire et quelle elfe vous touchent le plus ?

 



château de Nocte
"Un château de cristal terminait en pointe aiguë le sommet d'une montagne."

 

Nocte
" - Vous m’avez demandé, Majesté ?
-  Oui. Apprête-moi un centaure, je me rends chez Lucius."

 

Lucius Nocte et Horizon
"- Tu as gagné, commença Nocte, la Terre Noire n’est plus que cendres. La Nuit recule chaque jour davantage…
- Si c’est pour m’annoncer des évidences que tu t’es déplacée, Nocte, ricana-t-il méchamment."

 

Nocte
"C’est ici que Nocte rencontra la Reine des Vents. Une vieille femme usée, qui lui offrit, dans un nuage de fumée, un cristal d’améthyste et un de citrine. Troisième jour."

 

2 elfes


"Les petites elfes étaient brillantes comme de minuscules soleils et belles comme les étoiles."

 

Nocte
"Dans l’ombre, crayonnée rapidement sur le fil de l’obscurité, une silhouette noire s’étirait longuement. Fluide. Immobile. On ne percevait que le mouvement souple d’un long manteau sombre et le trait discontinu d’un grand bâton d’ébène. Puis la forme ondula d’un geste souple et félin, dévoilant les traits de son visage."
 

 Crédits : toutes les images et le texte appartiennent à LindsayDole 
Nota bene : les images sont visibles uniquement sur le blog



 


Liens pour Les Compagnons de l'Arc-en-Ciel :
- L'Histoire -
- Page Facebook -

Pour commander le format livre :

TheBookEdition

Liens où vous pouvez retrouver d'autres travaux de l'auteur :
- Son portail -
- Deviantart -
- Koinup -

mercredi 27 mars 2013

Chanson du jour : Sweet about me de Gabriella Cilmi

 

Un bon petit morceau pop, mâtiné de blues 'n soul... Rien de tel pour mettre de bonne humeur toute la journée... En plus, le soleil brille ! 

mardi 26 mars 2013

Challenge "Borgia" proposé par A-Little-Bit-Dramatic

Eh bien voilà, j'ai encore succombé à un challenge... Mais comment résister à cette virée dans l'Italie de la Renaissance, dans ce monde de rayonnement culturel et de bouillonnement guerrier ? Et puis, je dois avouer que la figure de Cesare Borgia me fascine un peu, beaucoup, à la folie, passionnément...😍

Mais laissons la parole à A-Little-Bit-Dramatic :

Challenge "Borgia" proposé par A-Little-Bit-Dramatic

Qui ne connaît pas cette scandaleuse famille du XVème siècle italien ? Scandaleuse, oui, mais ô combien intéressante, vous n'êtes pas d'accord ?

La mode Borgia du moment m'a donné l'idée de créer ce challenge. Comme vous pouvez vous en douter, il concernera avant tout nos lectures, mais vous pouvez aussi regarder les deux séries qui ont été tournées sur la famille : The Borgias (série américaine produite par Showtime) et Borgia (série européenne diffusée en France sur Canal +). 

Alors, ça vous tente ? 

Le but du jeu est donc de lire tout ce qui traite de la famille : correspondance, romans, biographies. Tout est accepté dans ce challenge, si, bien évidemment, ça parle des Borgia ou bien de l'un des membres de la famille. Cela me va aussi. :) Les romans où les Borgia ne sont pas forcément les personnages principaux mais dont l'intrigue se passe à Rome à la fin du XVème, sous le pontificat d'Alexandre VI et dans laquelle les membres de la scandaleuse famille sont présents sont acceptés aussi. Je vous donne un exemple : dans La Reine de Lumière, de Mireille Calmel, il est question des Borgia dans le tome 1, je crois, pendant un assez long moment. On y retrouve le pape et son fils César. Vous pouvez faire compter ces livres dans le challenge si vous souhaitez les lire ou les avez déjà lus. :)

Le challenge sera illimité dans le temps. 
Si vous voulez vous inscrire, vous pouvez le faire sur cet article

Si vous avez d'autres idées, vous pourrez me les communiquer. Les idées de bannières sont les bienvenues aussi.  ;) En espérant que ce challenge vous plaise. 

Si vous vous inscrivez en ayant déjà lu quelques livres traitant du sujet, vous pourrez les rajouter au challenge sans problème. :) Je dis ça parce que c'est mon cas.  :D
Alors, des volontaires ?  ;)

Du sang pour le pape (BD) - Borgia, tome 1 ♦
Le pouvoir et l'inceste (BD) - Borgia, tome 2 ♦
Les Flamme du Bûcher (BD) - Borgia, tome 3 ♦
Tout est Vanité (BD) - Borgia, tome 4 ♦
César Borgia (poème) - Poèmes saturniens
à venir...

♦ La Cyprina (roman) ♦
♦ L'Orichalque (roman) ♦
♦ Le Prince (traité politique) ♦
♦ Les Borgia (biographie d'Ivan Cloulas) ♦
♦ L'obsession Vinci (roman) ♦
♦ Borgia ! (roman de Zévaco) ♦
♦ Jean Canolle, Moi et les Borgia, mémoires horrifiques et burlesques de Michelotto Corella, tueur attitré de César Borgia, Robert Laffont, Paris, 1978♦
♦ Léonard et Machiavel de Boucheron ♦
♦ Deux soeurs pour Léonard de Karen Essex ♦

lundi 25 mars 2013

Challenge "Je veux du héros !" proposé par Nadège

 Ouais, y'en a marre des héros androgynes même pas capables de protéger leur femelle ou des preux chevaliers seulement intéressés par leurs grands idéaux... J'veux des durs, moi, des tatoués, de vrais rebelles, quoi !

Calme-toi, Parthenia, calme-toi...

Bref, je laisse la parole à Nadège :

Challenge "Je veux du héros !" proposé par Nadège

J'avais lancé une 1° version de ce challenge date de Juin 2010, ici, sur mon blog: Books@Lot

Le principe ?

Dégoter des vrais héros, pas des chochottes, des gamins, des tatillons, des pleurnicheurs et des amoureux transis!
Ici, je veux un type qui a des c****lles, un balèze qui n'a peur de rien, un méchant, un héros avec un sale caractère et qui ne sourit pas! grin

Comment participer ?

Il suffit simplement de mettre un article sur votre blog pour officialiser ce challenge.
Puis de répertorier les liens de vos livres où vous considérez qu'il y a vrai héros, ici.

Vous pouvez voir ici: CLIC qu'on a déjà trouvé des héros bien sympathiques dft012

mes participations

♦ Cotton Galimore dans Circuit mortel ♦
♦ César Borgia dans Tout est Vanité (BD - Borgia, tome 4) ♦
♦ Rodeo Rex dans Le Livre sans nom ♦
♦ Khefi le Numide dans Les Derniers jours d'Herculanum de Richard Llewellyn ♦
♦ Jondalar dans La Vallée des chevaux - Les Enfants de la terre, tome 2 ♦
♦ Lancelot dans Le Prince du Graal, tome 1 de Nancy McKenzie ♦
♦ Talut dans Les Chasseurs de mammouths  - Les Enfants de la terre, tome 3 ♦
♦ Thibaut dans La voûte invisible - Les Conquérants de l'impossible, tome 09 ♦
♦ Hector dans L'Iliade d'Homère ♦

Circuit mortel de Kathy Reichs - Temperance Brennan, tome 14

 Circuit mortel de Kathy Reichs - Temperance Brennan, tome 14

 

Merci à

Livraddict

et aux éditions

Editions Robert Laffont

pour ce partenariat !

  Fiche détaillée

 Auteur > Kathy Reichs
Editeur > Robert Laffont
Collection > Best-Sellers
Série > Temperance Brennan, tome 14
Genre > policier
Date de parution > 2011 aux USA, 2013 en France
Titre original > Flash and Bones
Nombre de pages > 325 pages
Traduction > de l'américain par Viviane Mikhalkov

 auteur
(source : Pocket)

 Kathy Reichs


Née à Chicago en 1950, Kathy Reichs est anthropologue judiciaire à Montréal et professeur d'anthropologie à l'université de Charlotte, en Caroline du Nord. Elle fait partie des quatre-vingt-huit anthropologues judiciaires certifiés par l'American Board of Forensic Anthropology et collabore fréquemment avec le FBI et le Pentagone. Elle s'impose en France dès son premier roman, Déjà dead (1998, récompensé par le prix Ellis), dans lequel apparaît pour la première fois son héroïne Temperance Brennan, également anthropologue judiciaire. Depuis, elle a notamment publié, aux éditions Robert Laffont, À tombeau ouvert (2007), Meurtres au scalpel (2008), Meurtres en Acadie (2009), Les Os du diable (2010), Autopsies (2011), Les Traces de l'araignée (2012) et son dernier roman, Circuit mortel (2013). Elle a également commencé une nouvelle série de romans, écrite avec son fils Brendan Reichs, Viral et Crise.

quatrieme de couverture

La semaine des courses se prépare dans la fièvre au fameux Charlotte Motor Speedway (Caroline du Nord), circuit de courses en stock-car. Mais une découverte macabre, dans la décharge qui jouxte le circuit, risque de gâcher la fête : après des pluies diluviennes, un baril a surgi de la boue ; il contient un cadavre recouvert d’asphalte. Temperance Brennan doit identifier ce corps dans la chaleur torride d’un printemps ponctué d’orages et de trombes d’eau. Qui est donc l’inconnu de la décharge ? Est-il mort récemment ou il y a dix ou quinze ans, comme les analyses portent à le croire ? Plusieurs hypothèses se bousculent mais deviennent invérifiables quand le FBI soustrait la dépouille et la détruit. Rien de tel pour piquer la curiosité de Tempe. Y aurait-il un lien entre ce cadavre et la disparition, en 1998, de Cindi Gamble, une jeune lycéenne, et de son amant Cale Lovette, engagé dans un groupe raciste ? Le frère de Cindi, Wayne Gamble, supplie Tempe de reprendre l’enquête. Car c’était déjà le FBI, en 1998, qui avait freiné les investigations pour conclure à une disparition volontaire. Aidée de Slidell, un policier au profil éléphantesque, puis de Galimore, ancien flic au passé trouble et au charme sulfureux devenu directeur de la sécurité au circuit de courses, Tempe remue les vestiges du passé et se heurte à la violence d’un assassin prêt à tout pour empêcher que la vérité n’éclate…

 Ces deux premiers volumes ont paru chez Oh ! Éditions en 2011 et mettent en scène Victoria Brennan, la nièce de la célèbre Temperance Brennan.

Kathy Reichs participe à l'écriture du scénario de Bones, adaptation des aventures de Temperance Brennan pour la télévision, dont elle est aussi productrice.

première phrase

"Quand je repense à cette semaine de courses, la première chose qui me vient à l'esprit, c'est la pluie."

avis personnel

Cette lecture est un peu l'occasion de mes premières fois :
- premier partenariat avec Livraddict et les Editions Robert Laffont que je remercie pour l'envoi de ce livre !
- premier roman policier (à part Maigret au collège - autant dire que cela remonte à Mathusalem ! ^^)
prem... non, c'est tout, mais ces premières fois-là suffisent à me mettre la pression !
Ah, et dernière précision : je n'ai jamais vu la série Bones dont Temperance Brennan est également l'héroïne ! 

Ceci étant dit, passons à la critique du livre !
Je dois avouer que je me suis un peu sentie déroutée par le style de l'auteur. Direct, parfois un peu télégraphique, bref pas forcément très recherché. Mais passées les premières pages, je m'y suis finalement habituée et je me suis laissée emporter par l'intrigue.
Autre petit point négatif : les dialogues; j'avais parfois du mal à deviner quel personnage parlait...

Bref, malgré cela, je n'ai pas boudé mon plaisir à la lecture de ce roman qui nous tient en haleine du début à la fin. L'intrigue est bien ficelée en des chapitres courts et alertes qui nous réservent leurs lots de surprises ou de rebondissements. Je ne suis pas assez familière du genre policier pour déceler si les ficelles scénaristiques sont grosses ou pas mais l'enquête m'a semblée plutôt cohérente.

Quant aux personnages, trois se détachent du livre.
Temperance Brennan, bien sûr, l'héroïne du livre, avec son caractère bien trempé et son sens de la repartie, "l'emmerdeuse" comme la décrivent les autres protagonistes;
Erskine Slidell, l'inspecteur, surnommé par dérision le Maigre, truculent personnage aux manières abruptes et au langage aussi raffiné que sa personne;
et Cotton Galimore, un ancien flic apparemment ripoux mais au charme ravageur et à l'inaltérable arrogance; c'est bien simple, à l'instar de l'héroïne, je sentais une faiblesse coupable m'envahir à chacune de ses apparitions (bien trop rares, hélas ! ) et un sourire niais étirer les commissures de mes lèvres; rhalàlà, comment empêcher mon côté midinette de ressortir face à un tel homme !!

En conclusion, une intrigue haletante saupoudrée de notes d'humour, une lecture très agréable ! J'ai même appris ce qu'étaient des bactéries  anaérobies dont je n'avais jamais soupçonné l'existence jusqu'ici ! Et franchement, si Cotton Galimore fait parti de la prochaine enquête de Tempe, je me jette sur le bouquin à sa sortie !

Appréciation :

note : 3 sur 5

extrait

page 145 :
"Sur le seuil de ma porte un homme façonné par les dieux de l'Olympe et brisé ensuite.
Un mètre quatre-vingt-dix pour cent kilos de muscles. Des cheveux bruns et des yeux d'un vert éclatant. Le type même de l'Irlandais noir de poil, aurait dit ma grand-mère. Deux choses seulement tenaient ce dieu éloigné de la pure perfection : une cicatrice qui coupait en deux son sourcil droit, et une déviation du nez à peine visible, souvenir d'une ancienne fracture.
Mon expression a dû lui télégraphier ma surprise.
- La dame m'a dit de passer par-derrière, a déclaré Cotton Galimore désignant du pouce le compartiment de Susan Volpe.
- Je m'attendais à voir l'inspecteur Slidell.
- Désolé de vous décevoir.
Un sourire a ridé l'admirable visage."

divers

Challenge "Je veux du héros !" proposé par Nadège

Ma 1ère participation au challenge de Nadège - Cotton Gallimore, 1m90, 100 kg de muscles, un regard menthe à l'eau, comment résister ?

La pourpre et l'or - Murena T1 - de Dufaux et Delaby

Ma 7ème participation au challenge de Miyuki -  Cotton Galimore, malgré son prénom, fait un prince charmant au charme renversant...

Editions Robert Laffont

 

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