Auteur > Eschyle
Editeur > Actes Sud
Collection > Romans
Genre > Théâtre antique, classique
Date de parution > pièce représentée la 1ère fois en 458 av. J.-C. aux Grandes Dionysies d'Athènes, 1990 pour la présente édition
Titre original > Agamémnôn
Nombre de pages > 115
Traduction > du grec ancien par Ariane Mnouchkine
Editeur > Actes Sud
Collection > Romans
Genre > Théâtre antique, classique
Date de parution > pièce représentée la 1ère fois en 458 av. J.-C. aux Grandes Dionysies d'Athènes, 1990 pour la présente édition
Titre original > Agamémnôn
Nombre de pages > 115
Traduction > du grec ancien par Ariane Mnouchkine
"Je prie les dieux de m'accorder la délivrance de ma pénible veille."
Avalon organisant sur Livraddict des lectures communes sur la littérature antique grecque et romaine, je ne pouvais passer à côté d'une telle promesse de douce félicité, moi qui suis passionnée par tout ce qui touche à l'histoire ancienne ! ^^
La lecture de la 2è session portant sur une pièce d'Eschyle, je me suis dit que c'était une bonne occasion de découvrir cet auteur, que je ne connais que de nom ! J'ai donc emprunté le livre traduit par Ariane Mnouchkine à ma médiathèque en espérant que la traduction ne serait pas un handicap au plaisir de la lecture, comme il m'est déjà advenu.
J'avais déjà lu une pièce de théâtre antique,
avec Lysistrata d'Aristophane, que j'avais véritablement adorée, mais là, je dois dire que je me suis sentie un peu
déroutée par la forme... En effet, je ne pensais pas que les passages avec les
chœurs étaient aussi longs, ni qu'ils répondaient sans cesse aux monologues des
autres personnages. Je savais bien sûr l'existence des chœurs, ainsi que les parties chantées mais je ne m'attendais pas à l'absence totale d'interaction entre les personnages eux-mêmes. Du coup, je me suis sentie extérieure à l'intrigue, et suis passée complètement à côté de ma lecture. Je ne peux pas dire que celle-ci a été déplaisante. Mais elle n'a pas été transcendante non plus. A aucun moment, je ne me suis sentie proche des personnages, et pourtant, j'aime beaucoup Cassandre. Sa destinée tragique aurait dû me toucher, mais également cette terrible double histoire de vengeance (car Clytemnestre veut venger le sacrifice de sa fille Iphigénie et Egisthe le meurtre des enfants de son père) mais là, rien, nada, queutchi. La seule réflexion que je me suis faite à certains passages, c'est que l'auteur, Eschyle, condamnait toute démesure, cette fameuse hybris grecque si présente dans leur mythologie et si pointée du doigt dans la vie politique des hommes réels de son temps.
Je me sens donc doublement frustrée : ne pas avoir su apprécier une œuvre de la littérature antique alors que j'affectionne d'ordinaire ce genre d'ouvrage et que ladite œuvre, intemporelle au final, fait cruellement écho à notre époque et ses hommes politiques à l'ego et l'orgueil si surdimensionnés qu'ils se pensent intouchables !
Je me sens donc doublement frustrée : ne pas avoir su apprécier une œuvre de la littérature antique alors que j'affectionne d'ordinaire ce genre d'ouvrage et que ladite œuvre, intemporelle au final, fait cruellement écho à notre époque et ses hommes politiques à l'ego et l'orgueil si surdimensionnés qu'ils se pensent intouchables !
Appréciation :
(source : Wikipédia)
