Merci à
et aux éditions
pour ce partenariat !
Auteur > Cyriane Delanghe
Editeur > Voy'[el]
Série > Harper & Hicks
Genre > roman policier, érotisme M/M
Date de parution > 2016
Format > ePub
Poids du fichier > 1024 Ko (145 pages)
- page Facebook de l'auteure -
David Harper, lieutenant à la brigade criminelle de la police de Pennsylvanie, poursuit sans relâche les malfaiteurs et les meurtriers. Il adore son job. Pour lui, les règles sont les règles et jeter les assassins en prison obéit à son sens de la justice.
Quand un tueur mystérieux sème la terreur à Philadelphie en reproduisant sur ses victimes d’antiques rites funéraires, il n’a d’autre choix que de se tourner vers la victime survivante d’une agression identique.
Depuis trois ans, Morgan Hicks est interné en hôpital psychiatrique pour avoir voulu agresser l’un de ses étudiants qu’il soupçonne d’avoir momifié sa petite amie. Pour les besoins de son enquête, Harper obtient de ses supérieurs qu’il soit provisoirement relâché.
S’engageant dans une véritable course contre la montre, les deux hommes se lancent à la poursuite du serial killer, lequel semble bien décidé à semer la Mort sur la ville pour s’ouvrir ainsi les portes de l’au-delà... à moins qu’il ne s’agisse d’assouvir une terrible vengeance.
"Dave Harper se réveilla en hurlant, le corps trempé de sueur, les poings crispés sur ses draps."
La 4ème couverture, avec sa référence aux antiques rites funéraires utilisés comme mode opératoire par un serial killer, m'avait donné très envie de découvrir ce roman policier, mâtiné de romance M/M, et si la lecture fut extrêmement plaisante, je n'en reste pas moins sur ma faim.
L'histoire se déroule à Philadelphie où un tueur en série sème des cadavres en s'inspirant de différents rituels funéraires antiques. David Harper, le lieutenant chargé de l'affaire, va solliciter l'avis d'un expert, Morgan Hicks, brillant professeur d'anthropologie enfermé dans un hôpital psychiatrique suite à l'agression violente qu'il a exercée sur un de ses étudiants. Or, Harper va découvrir que Hicks est lié d'une manière ou d'une autre à ces crimes morbides.
J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre : la rencontre entre les deux protagonistes à l'hôpital psychiatrique, la découverte des meurtres, l'avancée de l'enquête mais certaines incohérences ou certains choix narratifs m'ont parfois gênée :
* la scène de voyeurisme
* le mobile des crimes (les explications du tueur sont vraiment tirées par les cheveux à mes yeux)
* les rebondissements un peu trop rocambolesques
* l'évolution de la romance pas assez fouillée
Le début est vraiment entraînant, voire haletant, mais les circonstances qui provoquent la romance entre les deux hommes sont beaucoup trop malsaines. Cela aurait pu passer si les motivations du tueur avaient été vraiment développées et si l'auteure avait davantage insisté sur cette situation "glauquissime" avant que David et Morgan ne passent à l'acte. Pourtant, par moments Cyriane Delanghe réussit merveilleusement à nous faire ressentir le désarroi des deux hommes, leur dégoût, leur déchirement intérieur, puis l'acceptation de leur attirance.
En tout cas, les deux protagonistes sont vraiment attachants : Harper est un détective - divorcé d'avec son ancienne co-équipière - préférant travailler en solo, au caractère un peu rugueux. C'est un soldat salement égratigné par la guerre en Afghanistan et qui tente de surmonter les traumatismes et les séquelles que celle-ci a laissés en lui.
Hicks, de son côté, a été enfermé dans un hôpital psychiatrique après avoir agressé un de ses étudiants. Les circonstances de son internement restent assez floues, à part qu'il a une mère sur-protectrice qui le maintient dans un état de dépendance et que des soupçons pèsent sur lui quant au meurtre de sa petite-amie. Bourré de neuroleptiques, le jeune homme a néanmoins su préserver une partie de ses facultés intellectuelles au prix d'immenses efforts de concentration. Ces scènes qui soulignent l'altération de ses capacités sont d'ailleurs très touchantes et très bien décrites.
J'aurais toutefois aimé que l'auteure fasse davantage douter le lecteur sur la culpabilité présumée de Hicks, qu'elle se joue de nous ainsi qu'avec nos nerfs. Mais la résolution des clés principales de l'enquête est trop rapide, rendant certaines argumentations pas très logiques ni très crédibles.
C'est dommage car malgré mes réserves j'ai passé un très agréable moment de lecture, la plume de l'auteure est fluide et entraînante. Je lirai sûrement la suite en espérant que le récit comporte moins d'incohérences et de maladresses. En tout cas, l'idée de départ était vraiment bonne.
Concernant l'édition, attention à certains mots en trop et aux coquilles. En outre, il reste quelques fautes d'orthographe...
Je remercie Livraddict et les éditions Voy'[el] pour ce partenariat.
Appréciation :
”Un infirmier ouvrit la seconde porte face à lui et s'effaça pour laisser passer un jeune homme d'une trentaine d'années à l'expression inerte, au visage émacié, aux cheveux châtain bouclés rassemblés en queue de cheval, portant la combinaison blanche habituelle. Il s'assit docilement sur la chaise inoccupée, tandis que le soignant sortait des clefs de sa poche pour l'attacher aux accoudoirs.
(page 8-9)
Ma 15ème participation au challenge de Sofynet - nuitée dans l'état de Pennsylvanie
Ma 9è participation à la 2è édition du challenge de BouQuiNeTTe - séjour en France
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dommage pour les "défauts" qui t'ont gênée, j'espère que la suite te plaira davantage ;)
RépondreSupprimerOui j'espère, et c'est dommage, parce que ce 1er tome avait vraiment du potentiel !!! Mais tu connais mon côté tatillon...
SupprimerBonjour, je suis toujours étonnée qu'on fasse ce genre de remarques, j'ai eu plusieurs lecteurs qui m'ont dit n'avoir remarqué que quelques coquilles, ce qui arrive malheureusement souvent quand on corrige un manuscrit. Il y a eu trois lecteurs qui sont passés sur celui-ci. Je me permettrai en outre de vous faire remarquer que j'ai lu chez Bragelonne des romans affreux, où des personnages changent de noms d'un chapitre à un autre, ou des ponctuations sont remplacées par une autrre, or, bizarrement, jamais cela n'est mentionné dans les chroniques. A l'inverse, on ne passe rien à un petit éditeur qui fait appel à des bénévoles quand un gros comme Bragelonne peut payer des correcteurs professionnels. Je vous informe par ailleurs que je viens de mettre en ligne une nouvelle version du fichier, après une nouvelle relecture (qui a effectivement révélé une dizaine de coquilles). Je me propos d'ailleurs de vous la renvoyer si vous le souhaitez ou que vous me fassiez même parvenir directement vos remarques pour que nous corrigions le problème. Cordialement.
RépondreSupprimerBonjour Cyriane Delanghe, Désolée pour ma réponse tardive mais j'ai été très prise ces derniers temps... Je suis navrée que vous ayez eu une aussi mauvaise expérience avec Bragelonne ; pour ma part, je n'ai lu que très peu de livres de cette maison d'édition mais ai eu jusqu'ici la chance de passer au travers des défauts que vous mentionnez... Dans le cas contraire, je n'aurai pas manqué d'en faire part dans ma chronique, car je me sens libre d'exprimer mon ressenti de lecture quel que soit le statut de la maison d'édition concernée. Je comprends qu'une petite maison d'éditions n'ait pas une armada de correcteurs à son service, et si j'ai fait cette remarque c'était d'abord pour suggérer une piste d'amélioration (d'autant que ce genre de réserves peut être rédhibitoire à la longue pour certains lecteurs - dont moi comme vous l'avez deviné). D'autre part cela m'avait gênée dans ma lecture (je ne relève pas quand une ou deux erreurs de ce type se sont glissées dans le roman, mais ici il y en avait vraiment plusieurs...) Je vous remercie pour votre geste élégant mais je préfère décliner votre offre car j'ai surligné dans l'édition que j'ai reçue mes passages préférés ! Cordialement, Parthenia
SupprimerHop, billet ajouté !
RépondreSupprimerMerci Sofynet...
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