Merci à
et aux
pour ce partenariat !
Auteur >Eleanor Herman
Editeur > Robert Laffont
Collection > R
Genre > fantasy historique, jeunesse, young adult
Date de parution > 2015 dans l'édition originale, 2016 dans la présente édition
Titre original > Blood of Gods and Royals, book 1: Legacy of Kings
Nombre de pages > 461
Traduction > de l'américain par Madeleine Nasalik
(sources : éditions Robert Laffont)
Auteur bestseller du New York Times, Eleanor Herman a déjà écrit de nombreux ouvrages de non-fiction salués par la critique, dont Sex with Kings, Sex with the Queen, ou Mistress of the Vatican. Eleanor intervient aussi régulièrement dans les médias pour commenter les scandales royaux et a animé plusieurs épisodes de l'émission Lost Worlds sur History Channel.
Née à Baltimore dans le Maryland, Eleanor est diplômée en journalisme de l'université de Towson. Elle a étudié les langues en Europe et travaillé pour le magazine de l'OTAN. Fascinée depuis l'enfance par le monde antique, elle a visité la plupart des sites sacrés de l'époque, ses palais, ses arènes, de la Troie d'Homère aux grands temples des oracles. Elle habite à McLean en Virginie avec son mari et leurs quatre chats. Le Sang des dieux et des rois est son premier roman et le premier volet d'une tétralogie.
Imaginez une époque ou les dieux s'amusent des souffrances des hommes.
Ou des forces maléfiques se déchaînent aux confins du monde connu.
Ou des cendres des villes naissent des empires.
Alexandre, héritier du trône de Macédoine, est en passe de découvrir son destin de conquérant, mais il est irrésistiblement attiré par une nouvelle venue.
Katerina doit naviguer dans les eaux troubles des intrigues de la cour sans dévoiler sa mission secrète : tuer la reine.
Jacob est prêt à tout sacrifier pour gagner le cœur de Katerina. Même s'il doit pour cela se mesurer à Héphestion, tueur sous la protection d'Alexandre.
Enfin, par-delà les mers, Zofia, princesse persane fiancée à Alexandre malgré elle, part en quête des légendaires et mortels Dévoreurs d'Âmes, seuls capables d'infléchir son destin.
Le Sang des dieux et des rois, la saga historico-fantasy événement bientôt adaptée par Warner Bros en série TV.
« Eleanor Herman mêle brillamment éléments fantastiques et vérité historique dans cette saga haletante ! » Amy Ewing, auteur de la trilogie best-seller Le Joyau.
"Katerina traverse la prairie à toutes jambes, cherchant du regard les racines ou les cailloux qui pourraient ralentir sa course."
Le Sang des Dieux et des Rois est un roman de fantasy historique : l'intrigue se fonde sur des faits historiques en y incluant des éléments de fantasy (magie, créatures surnaturelles...). Ici, le récit s'inscrit dans la Grèce antique sous le règne de Philippe II de Macédoine qui emmène le gros de son armée assiéger Byzance, laissant la régence à son fils Alexandre (le futur Alexandre le Grand !). Or, cette mission vient momentanément ajourner les plans de l'adolescent, qui projetait secrètement, en compagnie de son fidèle ami Héphestion, de partir à la recherche de la Fontaine de Jouvence, puits capable de guérir tous les maux et d'apporter la puissance spirituelle à qui boira de son eau. Sa quête est encore plus sérieusement compromise avec l'arrivée de deux paysans, Jacob et Katerina, et la participation du premier au Tournoi de Sang pour en remporter la récompense qui permettrait à Alexandre et Héphestion de financer leur projet.
Dans le même temps, la présence entre les murs de Pella des seigneurs ésariens laisse planer une ombre inquiétante : ces hommes forment une sorte de fraternité guerrière ayant voué leur existence à la traque des magiciens et sorciers pour éradiquer la magie de la surface de la terre. Or, la Macédoine est le dernier royaume à s'opposer à leurs desseins...
Moi qui suis un peu amoureuse de Philippe de Macédoine et qui adore tout ce qui a trait à la Grèce antique, j'ai donc débuté ma lecture avec un plaisir anticipé. Si celle-ci fut on ne peut plus plaisante, je dois avouer que je me suis sentie déroutée par le style d'écriture : l'histoire est écrite au présent de l'indicatif, or, je n'en suis pas très friande (si, pour une nouvelle, ce temps ne me pose pas de problème, pour un roman de plus de 400 pages, cela m'a un peu crispée durant ma lecture !).
En outre, j'ai été très surprise par l'emploi abusif des diminutifs : Kat pour Katerina, Alex pour Alexandre, Cyn pour Cynané, Héph pour Héphestion, Zo pour Zofia... manquait plus que Phil pour Philippe et là, j'avoue que j'aurais été tout à fait blasée (la fonction royale n'aurait d'ailleurs pu supporter un tel manquement à l'étiquette !!^^)... Bref, je connaissais la manie des Anglo-saxons de donner des diminutifs à tout-va mais pas à ce point-là ! Néanmoins, si les surnoms n'avaient été réservés qu'aux dialogues, cet usage ne m'aurait pas agacée plus que cela, mais ils étaient presque systématiquement employés dans la partie narrative... et je dois dire que cette pratique m'a également crispée...
Autre réserve : les facilités narratives auxquelles cède l'auteure pour faire avancer l'intrigue ou sortir ses personnages de situations mauvaises (je pense à la fuite de Zo, aux informations récoltées un peu trop facilement par Kat, à la découverte des passages secrets...)...
Tous ces petits couacs m'ont finalement poussée à m'interroger sur la destination de la collection R des éditions Laffont : après recherches, il s'avère que cette collection s'adresse aux adolescents et jeunes adultes, ce qui m'a aidé à comprendre certaines de mes réticences, ainsi que la faiblesse de l'intrigue de base et l'évidence de certains indices (j'ai ainsi très rapidement deviné le secret lié à Kat).
Dernier petit point négatif : la foultitude des personnages et des intrigues. Alors que cet aspect ne m'avait pas dérangée avec Game of thrones car l'auteur prenait vraiment le temps de s'attarder sur eux, ici, j'ai trouvé que ces éléments manquaient de développement, ce qui fait que l'on ne s'attache pas tout à fait aux personnages ni que l'on assimile tout à fait certains aspects de l'univers ré-inventé. J'aurais aimé en apprendre davantage par exemple sur les seigneurs ésariens ou les Dévoreurs d'âme ou encore le monde si varié de la magie...
Par contre, la partie purement historique est celle qui m'a le plus enthousiasmée. On sent que l'auteure s'est documentée, non seulement sur la situation géopolitique du monde antique mais également sur la vie quotidienne de ses habitants (armement, nourriture, hygiène, vêtements, éclairage, système de chauffage...), si bien que l'on se sent complètement immergé dans l'histoire. J'ai adoré tous ces petit détails réalistes qui donnent de l'authenticité au récit...
De ce point de vue-là, Le Sang des Dieux et des Rois est indéniablement un roman ambitieux pour le lectorat visé.
Concernant l'édition, l'objet livre en lui-même est très beau : j'ai beaucoup apprécié la couverture ainsi que la mise en page et l'ornement typographique. A l'intérieur, nous avons droit à une très jolie carte. De même, j'ai apprécié le fait que chaque partie débute par une citation d'Aristote. Tout cela contribuait pour ma part à agrémenter ma lecture...
Malgré ses défauts, Le Sang des Dieux et des Rois est un livre extrêmement agréable et plaisant à lire, même si certains points m'ont quelque peu crispée durant ma lecture. J'aurais aimé un peu plus de développement sur les personnages ou l'univers de fantasy mais j'aurais sans aucun doute du plaisir à découvrir la suite, d'autant que j'ai fini par m'attacher à Héphestion, qui bénéficie de plus de développement que les autres...
Je remercie les éditions Robert Laffont ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Appréciation :
” Héphestion se tient à quelques pas de son ami. Pour la première fois depuis le retour du prince, Cyn s'autorise un examen détaillé : des pommettes saillantes, une mâchoire virile, d'épais cheveux noirs dont il semble prendre grand soin. Elle l'imagine debout devant un miroir, armé d'un peigne t d'une fiole d'huile parfumée, arrangeant ses bouclettes avec l'œil d'un sculpteur. Sa tunique rouge lui sied à la perfection. Il s'est également paré d'un torque, d'une manchette et d'une bague en argent. A sa grande surprise, Cyn doit lutter contre l'envie e poser les mains sur lui, de palper ses muscles. Il a l'air fort, indomptable. Comme un jeune étalon dont on doit briser la volonté avant de le monter.
(page 48)
Challenge "L'Odyssée grecque" : 16/100
Ma 62ème participation au challenge de Lynnae - l'héroïne rencontre Alexandre le Grand
Ma 5ème participation au challenge de Mariejuliet.
Challenge organisé par Iluze (6/12)
Ce lire à l'air plutôt sympa je trouve! Merci pour ta chronique!
RépondreSupprimerJe confirme : il est vraiment sympa ! Merci de ton passage sur mon blog !
Supprimerah Alexandre m'intéresse beaucoup, je dois avoir une biographie dans ma PAL, il faudrait que je me motive pour la lire. bonne journée binomette ;)
RépondreSupprimerMoi, c'est une biographie de son papa que j'ai dans ma PAL... et la trilogie romanesque de Manfredi...
SupprimerJ'ai bien envie de lire ce livre, mais je n'aime pas trop l'histoire, donc je ne sais pas si c'est une binne idee ahah
RépondreSupprimerj'avais essayé de lire Le roman d'Alexandre de Manfredi, mais ça n'a pas marché avec moi, j'ai une autre biographie de lui dans ma PAL, mais je ne connais plus l'auteur, faudra que je la tente, et puis j'ai aussi Le lion de Macédoine, d'un certain Gemmell... :p
RépondreSupprimerOuh là là, je suis en retard dans mes réponses aux commentaires !! J'avais adoré Le Lion de Macédoine, donc je ne me fais pas de souci pour toi !! Si tu veux, on pourra faire une LC...
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