"Quiconque sait ce que c'est que le tumulte et l'activité d'une ville
commerçante d'Amérique ne reconnaîtrait point, dans le repos qui
règnent maintenant dans l'ancien marché de Rhode-Island, une place
comptée dans ses jours de prospérité au nombre des ports les plus
importants de toute la ligne de nos vastes côtes."
Vaincu et amnésique, le roi Hélios est vendu par ses ennemis pour
devenir un prostitué dans un des pires bouges de la galaxie. Lorsque son
fidèle second, le capitaine Griffin, le retrouve enfin, il ne se doute
pas de la tâche qui l’attend. Non seulement il lui faut rendre la
mémoire à son roi, mais aussi résister aux avances de ce dernier qui
continue d’obéir à son conditionnement d’esclave sexuel. Et lorsqu’enfin
Hélios retrouve ses souvenirs, les problèmes ne disparaissent pas pour
autant, car le retour du souverain perdu pourrait bien compromettre les
plans de ceux qui avaient profité de son absence.
J'avoue que j'ai acheté ce livre un peu à cause de sa magnifique couverture (oui, cette raison est parfaitement superficielle et je l'assume), mais aussi parce que le premier chapitre lu sur Amazon m'avait paru vraiment engageant avec une histoire se déroulant dans un univers de space-opera intrigant. De plus, j'ai un faible certain pour les histoires traitant de princes déchus et asservis. Malheureusement, si les premiers chapitres ont tenu leurs promesses et m'ont enchantée, les désillusions m'ont progressivement rattrapée...
Plus l'histoire avance et plus elle perd en intensité et en rythme. En
outre, il lui manque un univers davantage fouillé : tout n'est qu'effleuré,
et c'est dommage car les rares descriptions que nous en avons sont très
immersives. Les épisodes clés de l'intrigue se déroulent hors cadre et nous sont délivrées à travers les dialogues des personnages. Je n'aime pas du tout ce procédé narratif qui donne toujours un côté artificiel à l'histoire et une impression de maladresse. Les révélations de trahison paraissent anecdotiques, tombant au détour d'un dialogue comme si l'auteur devait s'en débarrasser
au plus vite. En outre, certains épisodes se contredisent à quelques chapitres d'écart
/!\Attention spoiler/!\ à un moment, on apprend que Griffin et Hélios n'ont jamais été amants
avant que le capitaine ne le retrouve, puis qu'ils ont fait ménage à
trois avec la femme de Griffin et avant la captivité du prince./!\Fin du spoiler
La fin est précipitée, sans surprise ni véritable retournement de situation.
Concernant la traduction, passé les premiers chapitres, elle m'a beaucoup gênée. Elle a commencé à devenir moins fluide à partir du chapitre cinq environ comme si une autre personne avait pris le relai. Parfois, on avait l'impression que c'était traduit littéralement tant la phrase en français était incompréhensible ou bizarre... Ajoutez à cela des fautes d'orthographe, de grammaire et de conjugaison, gâchant la lecture par leur répétition.
J'ai lu ce livre en juillet 2017 mais n'ai pas eu le courage d'écrire cette chronique avant aujourd'hui tant la déception l'a emporté sur mon engouement du début...
En bref :
Les + : la première apparition du prince, totalement fascinante ainsi que sa rencontre avec son client ;
Les - : une traduction parfois approximative ; un potentiel gâché ; des fautes de grammaire et de conjugaison en VF
(sources : Goodreads)
Belinda McBride est un auteur primé et classé dans les meilleurs ventes de romance érotique. Elle vit dans le nord de la Californie avec sa famille et des huskies sibériens.
Diplômée de l'Université d'État de Californie à Chico, elle a réussi à assister à la fameuse fête étudiante sans être une seule fois saoule, arrêtée ou apparaître dans la vidéo des Girls Gone Wild. Ses études ont porté principalement sur l'histoire classique et archivistique, l'anthropologie culturelle et le théâtre.
Diplômée de l'Université d'État de Californie à Chico, elle a réussi à assister à la fameuse fête étudiante sans être une seule fois saoule, arrêtée ou apparaître dans la vidéo des Girls Gone Wild. Ses études ont porté principalement sur l'histoire classique et archivistique, l'anthropologie culturelle et le théâtre.
Je te comprends pour la couverture. Dommage que tu n'ai pas été convaincu. Je passe mon tour ;)
RépondreSupprimerDésolée, je mets presque autant de temps à te répondre que j'en ai mis à écrire cette chronique. Je pense que tu as raison de consacrer ton temps à d'autres lectures, j'ai été vraiment très déçue !
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