dimanche 27 octobre 2013

Chanson du jour : Walk on the Wild Side de Lou Reed

Petit hommage à la légende du rock américain et ancien leader du groupe Velvet Underground, Lou Reed, décédé aujourd'hui...

samedi 19 octobre 2013

Kheti ou l'amour de Ninmah d'Isabelle Dethan - Sur les terres d'Horus, tome 5

Kheti ou l'amour de Ninmah d'Isabelle Dethan - Sur les terres d'Horus, tome 6

 

Fiche détaillée

Scenario > Isabelle Dethan
Dessin > Isabelle Dethan
Couleur > Isabelle Dethan
Editeur > Delcourt
Collection > Conquistador
Série > Sur les terres d'Horus
Genre > BD historique, aventure
Date de parution > 2005
Nombre de planches > 46

auteur
(sources : Wikipédia)

Isabelle Dethan

Isabelle Dethan est une dessinatrice et scénariste de bandes dessinées née en 1967 à Bègles. Elle a remporté l'Alph'Art Avenir au festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1992.
Son premier récit est publié en Allemagne, dans la revue Schwermetall.
Après des études de lettres modernes couronnées par une maîtrise et par un CAPES de documentation, elle s'aperçoit qu'il y a quelque chose à tenter en tant qu'auteur de bandes dessinées : elle aime le dessin et l'Histoire, et le festival d'Angoulême organise un concours pour les auteurs amateurs. Elle gagne l'Alph 'Art avenir en 1992 ; les éditeurs, encore dubitatifs six mois avant, lui sourient enfin : c'est le début d'une carrière. Ses premières séries, Mémoire de sable et Le Roi Cyclope, qu'elle réalise en tant qu'auteur complet, se déroulent dans un monde parallèle, mais sur les conseils de son compagnon, Mazan, elle se lance dans l'aventure historique avec Sur les terres d'Horus, en 2000. Khéti, fils du Nil, série destinée à un plus jeune public voit le jour en 2006, en collaboration avec Mazan au dessin.
Isabelle Dethan scénarise aussi Le Rêve de pierres ( éd. Vents d'Ouest) pour Daphné Collignon, et Le Tombeau d'Alexandre (éd. Delcourt) avec Julien Maffre aux pinceaux : le XIXe siècle, aventureux et orientalisant (toutes ses dernières séries portent sur l'Égypte !), Isabelle Dethan fait aussi dans la veine intimiste : Tante Henriette, Ingrid, ou encore Eva aux mains bleues, explorent de diverses façons les souvenirs d'enfance...

quatrieme de couverture

Trois mois après les événements tragiques survenus au harem, le prince Khâemouaset renoue avec ses activités favorites veiller au bon état des monuments anciens du royaume et travailler à leur restauration. Alors qu'il explore un site funéraire abandonné dans le désert depuis de nombreuses années, des bédouins venus piller les sépultures enlèvent Meresankh, son fils Kheti, et le prince Hori.
Khâemouaset se lance à leur poursuite, aidé par son frère, le général Ramessou, chargé par Pharaon de trouver une issue diplomatique - et discrète - à cet enlèvement. Cette dangereuse quête les emmènera aux confins du royaume d'Egypte, dans la grande et légendaire Babylone...

avis personnel

Lors des funérailles de Tiasatré, la princesse Moutnedjemet, l'épouse de Khaemouaset, demande à Meresankh, que les rumeurs donnent pour maîtresse du prince, de quitter le cortège par respect pour elle.
Quelques jours plus tard, Kha, accompagné de son assistante Mery, ainsi que de Hori et Kheti, leurs fils respectifs, part dans le désert inspecter des tombes dans le but de les restaurer.
Kha et Mery jouent toujours au chat et à la souris mais Mery semble près de céder à l'amour du prince, touchée par la constance de ses sentiments (7 mois se sont écoulés depuis la mort d'Imeni).
Alors que Kha est entré seul dans la chambre funéraire pour y exécuter les rites d'apaisement, le campement est attaqué par des pillards bédouins, qui tuent les gardes et enlèvent Mery, son jeune fils Kheti, le prince Hori et les autres serviteurs...
Sans attendre les ordres du palais, Kha se lance sur la piste encore fraîches des ravisseurs !

 Ramsès, ennuyé par l'initiative, irresponsable selon lui, de son fils, envoie Ramessou, le prince héritier, en qualité de diplomate à la cour de Babylone. Mission délicate s'il en est, car personne ne doit savoir qu'une dame noble ni qu'un prince royal risquent d'être vendus comme esclaves.

De son côté, Henout-Mi-Ré, la Grande Epouse-fille de Ramsès, envoie son espion Cobra (qui avait déjà apporté son aide dans le tome 2) prêter main forte à ses deux frères.

J'ai adoré ce tome, différent des autres car, d'une part, il nous éloigne de la belle et sensuelle Egypte pour nous entraîner dans l'étrangère et somptueuse Babylone, d'autre part, nous quittons le monde des enquêtes policières pour une aventure de traque et de diplomatie.
C'était palpitant de voir les personnages évoluer non seulement dans leurs sentiments mais également dans un environnement étranger où la protection de pharaon ne s'étend pas, les rendant tous vulnérables.
Encore une fois, les couleurs servent à merveille l'histoire : à dominante ocre, jaune et verte pour dépeindre les paysages égyptiens bordés par le Nil ou le désert, chatoyantes et colorées pour les vêtements ou les monuments babyloniens.
Bref, un vrai régal...

Appréciation :

note : 5 sur 5

Mes autres avis sur la saga : tome 1tome 2tome 3tome 4 ♦ tome 6tome 7tome 8

extrait

 Kheti ou l'amour de Ninmah d'Isabelle Dethan - Sur les terres d'Horus, tome 6   Kheti ou l'amour de Ninmah d'Isabelle Dethan - Sur les terres d'Horus, tome 6

divers

 

Challenge "Voyage dans l'Egypte antique" proposé par Soukee

Ma 6ème participation au challenge de Soukee -

 La pourpre et l'or - Murena T1 - de Dufaux et Delaby

Ma 21ème participation au challenge de Lynnae - Khaemouaset et Hori, fils et petit-fils de Ramsès II  apparaissent dans cette BD.

 

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jeudi 3 octobre 2013

80 Notes de jaune de Vina Jackson - Eighty Days, tome 1

80 Notes de jaune de Vina Jackson - Eighty Days, tome 1

 

Fiche détaillée

 Auteur > Vina Jackson
Editeur > Milady
Collection > Romantica
Genre > Erotisme
Date de parution > 2013
Titre original > Eighty days yellow
Format > ePub
Poids du fichier > 295 Kb (234 pages)
Traduction > de l'anglais par Angéla Morelli

auteur

 

80 Notes de jaune de Vina Jackson - Eighty Days, tome 1  Vina Jackson est le pseudonyme de deux écrivains, qui ont travaillé pour la première fois ensemble à la rédaction de "80 notes de jaune".

L’un d’eux est un auteur à succès, l’autre publie ses ouvrages tout en travaillant à La City.

- leur site -

 

quatrieme de couverture

Prisonnière d'une relation en demi-teinte, Summer, violoniste passionnée, trouve refuge dans la musique. Elle passe ses après-midi à interpréter Vivaldi dans le métro londonien. Quand son instrument est détruit, elle reçoit un message d'un admirateur secret. Dominik, séduisant professeur d'université, se propose de lui offrir un violon en échange d'un concert... très privé.
Dominik et Summer se jettent alors à corps perdu dans une liaison sulfureuse aussi imprévisible qu'excitante. La jolie violoniste laisse libre cours à des pulsions interdites et s'abandonne enfin à la passion, mais elle va découvrir qu'il n'y a pas de plaisir sans souffrance... 

première phrase

"Tout est la faute de Vivaldi."

avis personnel

Avant de commencer ma chronique, une petite précision : je n'ai lu aucune des romances estampillées "mommy porn" et qui fleurissent depuis la sortie de 50 Nuances de Grey, je n'ai donc aucun point de comparaison avec elles ; mon regard sur le genre sera donc totalement vierge... enfin presque car je dois avouer que ma seule expérience livresque dans le monde du SM remonte à mon adolescence avec la lecture de Justine ou les malheurs de la vertu de Sade !
Et pour pousser ma confession jusqu'au bout, au regard de mon inexpérience et de ma jeunesse de l'époque, cela m'avait assez secouée : pensez ! j'étais persuadée lire une oeuvre 80% philosophique 20% érotique pornographique, or la tendance était complètement l'inverse... en tout cas, c'est l'impression qu'il m'en reste quelques lustres plus tard (même si je dois reconnaître que la plume de Sade est d'une très grande qualité littéraire !)...
Bref, tout ça pour dire que j'avais longuement hésité avant de me pencher sur ce roman au vu des chroniques mitigées, voire négatives et pour certaines mêmes traumatisées lues sur la blogosphère.
Mais comme ce que j'en avais lu de Stephie et de L'Irrégulière m'avait intriguée, je me suis dit : soyons folle, jugeons par nous-même !
Et franchement, j'ai eu raison de satisfaire ma curiosité...

Mais commençons par le commencement.

Je ne vais pas répéter la quatrième de couverture mais aller à l'essentiel et relever les points que j'ai appréciés ainsi que les autres.

Tout d'abord, j'ai adoré la manière dont les auteurs ont construit leur histoire, prenant le temps de décrire les personnages dans leur vie quotidienne, leurs introspections, leurs doutes et leurs attentes, leur donnant ainsi une chair et une âme.
Si bien que les choix qu'ils font, mêmes s'ils les marginalisent, paraissent totalement cohérents avec leur psychologie.

En outre, la relation que Summer entretient avec la musique et son violon est très touchante : on peut la définir comme viscérale, voire charnelle, éminemment charnelle même. Cet aspect-là explique les envies inavouables de l'héroïne, enfouies au plus profond d'elles mêmes et qu'elle ne peut exprimer avec Darren, son petit ami psychorigide, maniaque, qui pratique le sexe d'une manière presque clinique...

La perte de son violon va être en quelque sorte l'élément déclencheur de son changement de vie. Elle va renouer avec certaines personnes, en rencontrer des nouvelles qui vont chacune la révéler progressivement à son désir de soumission. Cette exploration de sa sexualité se fait graduellement dans la 1ère partie du livre où légèreté et raffinement se mélangent subtilement.

Par contre, dans la deuxième partie du livre, Summer va aller de plus en plus loin dans la découverte de ses fantasmes, cherchant à atteindre ces moments de frénésie sexuelle jusque dans l'avilissement et l'humiliation. C'est devenu pour elle comme une drogue dont elle est incapable de se passer, repoussant toujours plus loin ses limites. Il y a donc des moments glauques, voire dérangeants, mais qui rendent finalement la réaction d'orgueil de Summer aussi forte, faisant redescendre d'un coup la tension, l'auteure se permettant même un effet comique...

Enfin, j'ai apprécié être surprise par le comportement de deux personnages secondaires, incarnés par des femmes, sur lesquelles je me suis lourdement trompée quant à leurs motivations réelles et leur sincérité.

Passons maintenant à la partie des quelques réserves que j'émettrai.

Tout d'abord, je déplore que le personnage de Dominik soit moins développé que celui de Summer, rendant certaines de ses décisions assez surprenantes : je n'ai pas compris pourquoi il invite Victor à entrer dans leur intimité alors qu'il connaît la réputation sulfureuse, voire dangereuse de son collègue ni comment il se laisse déborder par Charlotte lors d'une de leurs "fêtes" privées ! Ca m'a décue qu'il se montre aussiinconséquent et passif...

J'aurais également aimé que le personnage de Chris soit un peu plus fouillé car ses rares apparitions paraissent du coup un peu artificielles.

Enfin, vu que ce roman est classé dans la catégorie érotique, j'attendais d'être un minimum émoustillée mais le sujet traité dans le livre a dû me laisser un peu extérieure à l'histoire.

Pour conclure, une lecture rendu plaisante grâce au personnage captivant de Summer dont les états d'âme sont très bien retranscrits. L'être pervers et cruel incarné par Victor pimente également l'histoire, même s'il ne nous inspire qu'horreur et dégoût ! Dommage que Dominik soit un peu sacrifié à mes yeux : j'ai trouvé les chapitres où il est le narrateur assez inégaux, et j'ai parfois eu l'impresssion que l'auteur faisait du remplissage. Enfin, même si l'écriture reste quelques crans au-dessus des romans du genre, il  manque aux scènes érotiques ce petit quelque chose qui les rendraient délicieusement frémissantes...

Appréciation :

note : 3 sur 5

extrait

 page 27/28 :
"La jeune femme avait toujours les yeux fermés. Elle se balançait doucement d'un pied sur l'autre, en communion avec la mélodie. Elle portait une jupe noire qui lui arrivait aux genoux et un chemisier blanc cassé, un peu victorien, qui brillait sous la lumière artificielle. Le tissu était lâche, et Dominik ne pouvait distinguer les contours de son corps. Il remarqua immédiatement la pâleur d'albâtre de son cou ainsi que l'angle délicat formé par le poignet qui tenait l'archet.
Le violon était une antiquité rapiécée à deux endroits par du ruban adhésif, dont la couleur était à l'unisson de la crinière flamboyante de sa propriétaire.
Dominik demeura immobile pendant cinq bonnes minutes. Le temps avait suspendu son envol. Il ne prêta aucune attention au flot de voyageurs pressés qui regagnaient leur foyer anonyme, fasciné par le brio avec lequel la jeune musicienne interprétait la complexe mélodie, totalement oublieuse de son environnement. Elle ne faisait pas plus cas de son public que de son étui, ouvert à ses pieds, et dont le fond était couvert de pièces, même si, tout le temps que Dominik resta à l'écouter, personne ne lui donna d'argent."

divers

Rendez-vous : le premier mardi chez Stephie c'est permis...

 Ma 5ème participation au RV de Stephie.
D'autres billets inavouables : StephieNouketteLasardineCristieL'IrrégulièreSaraCécileHibana

E-challenge : passons au numérique organisé par Hedyuigirl

Ma 1ère participation au challenge d'Heduyigirl (1/19-31)

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