Merci à
et aux éditions
pour ce partenariat !
Auteur > Ophélie Pemmarty
Editeur > Valentina
Genre > Romance historique, fantastique, policier
Date de parution > 2015
Format > ePub
Poids du fichier > 498 Ko (420 pages)
Rome, 273 avant Jésus-Christ.
Une jeune vestale est condamnée à être enterrée vivante, pour avoir rompu ses vœux de chasteté. Son amant, ayant échappé à la justice, vient se suicider sur son tombeau. Le même espoir les avait animés : que leur amour renaisse un jour, peu importe le lieu ou l’époque…
Paris, avril 2009.
Benoit, jeune prêtre, est tiré de son sommeil par un violent cauchemar. La vision de cette femme enterrée vivante se met alors à le hanter. Quelques jours plus tard, il est témoin de l’arrestation de Daphnée, accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. Troublé par l’étonnante ressemblance avec la jeune femme de ses rêves, Benoit va tout tenter pour la faire innocenter et pour comprendre le lien qui semble les unir. Car comment expliquer qu’ils fassent les mêmes rêves, qu’ils aient l’impression de se connaître depuis toujours ? Qu’est-ce qui aurait la force de bouleverser son destin et sa foi ? La réponse se trouve peut-être ailleurs, avant d’être au fond de son cœur…
« En souvenir de ce qui nous unit, du temps qui passe sans s’arrêter, et de l’éternelle croisée des âmes. »
"Des cris déchirent l'air, sévères et cruels, comme annonciateurs de mauvais présage."
Étant fan de la Rome antique, la 4ème couverture ne pouvait que titiller ma curiosité. En outre, le thème des Vestales n'est généralement pas abordé dans la littérature - ou alors juste effleuré et pas approfondi - aussi, fondais-je de grandes attentes vis-à-vis de ce roman. Un peu trop grandes peut-être. Car je dois avouer que je suis passée à côté. Malgré des personnages attachants, je n'ai pas réussi à m'intéresser à leur histoire, et tout le temps de ma lecture, je me suis sentie extérieure à celle-ci, ne m'y sentant jamais vraiment impliquée.
Pourtant, j'avais beaucoup aimé l'introduction, la description du supplice, de l'environnement, que j'avais trouvée immersive et prometteuse. Mais ensuite, les invraisemblances et les anachronismes ont terni cette première bonne impression, et gâché ma lecture.
Malgré tout, j'ai trouvé quelques points positifs :
♦ le fait d'alterner les chapitres se déroulant à Rome au IIIème siècle avant notre ère et ceux à Paris en 2009
♦ quelques passages émouvants sur les sentiments des deux protagonistes contemporains
♦ l'idée de mettre en scène un jeune prêtre, dont le statut renvoie à celui de la Vestale, avec ses devoirs et ses interdits
Par contre, j'ai été gênée par les changements de temps : présent de l'indicatif pour la partie se déroulant dans la Rome antique, passé simple de l'indicatif pour celle à notre époque. Cela aurait peut-être été plus judicieux de les intervertir.
En ce qui concerne mes réserves, elles touchent à la fois à la partie se déroulant sous l'Antiquité et à celle à notre époque , mais pas pour les mêmes raisons.
La partie de la Rome antique souffre de plusieurs anachronismes. Je ne vais pas tous les lister (d'autant que je n'ai pas eu le temps de tous les vérifier) mais ceux qui m'ont le plus sauté aux yeux sont les références à la notion de péché (qui n'existe pas dans la religion romaine, mais celle de souillure, oui), le choix des patronymes un peu fantaisiste (les tria nomina ne sont pas respectés par exemple, et Fabius, plébéien, porte le nom d'une des familles patriciennes les plus illustres), la référence au maïs, qui ne fut découvert qu'en même temps que l'Amérique, les bougies en cire qui n'apparaissent qu'au Moyen-Âge (auparavant on s'éclairait à l'aide de chandelles à la graisse végétale ou animale ou bien de lampes à huile).
Attention, l'auteure s'est documentée, c'est indéniable, mais à trop vouloir donner des détails, qu'elle ne maîtrisait pas forcément toujours, afin de donner plus d'authenticité au récit, elle a commis plusieurs inexactitudes historiques.
Par rapport à la partie contemporaine, j'ai trouvé que l'auteure cédait à quelques facilités narratives. Tout se déroule trop rapidement. Trop rapide, la certitude de l'innocence de Daphnée. Trop rapide la confiance qui s'instaure entre Benoît et la dame de l'association, entre Benoît et l'accusée, entre Benoît et le témoin, bref entre des protagonistes qui ne se connaissent pas. Et paradoxalement, certains passages s'étiraient en longueur.
En outre, j'ai trouvé invraisemblables les scènes se rapportant à l'enquête même, sur la procédure judiciaire, sur le rôle de l'avocat, auxquelles viennent se greffer quelques passages rocambolesques.
Concernant l'édition, le roman recèle plusieurs fautes d'accord.
Pour conclure, une histoire d'amour contenant de jolis passages émouvants, des personnages attachants mais qui ne m'ont pas vraiment convaincue. L'intrigue policière n'est en outre pas très crédible, et des anachronismes parsèment la partie antique.
Je remercie l'auteure, Livraddict et les éditions Valentina pour ce partenariat.
Appréciation :
” L'embrasure reste d'abord obscure, puis une silhouette apparaît, vêtue d'une fine toilettes blanche, bars et pieds nus dans la froideur de l'hiver. Un nuage de vapeur s'élève de sa bouche alors qu'elle regarde tout autour d'elle, sans pouvoir réprimer un frisson. Le Pontife l'empoigne par l'épaule d'un geste vif et la fait descendre à terre.
Dès lors, tout le monde peut voir le visage de celle qui a failli à sa mission, qui a violé ses vœux, brisé son serment. Le peuple la considère comme une criminelle. Par sa faute, les Dieux vont abattre leur colère sur la ville, puis sur tout l'Empire. Il faut donc faire quelque chose, quelque chose de définitif, d'irrémédiable. Elle doit disparaître.
(page 15)
Challenge Littérature de l'Imaginaire organisé par MarieJuliet (24/24)
le résumé était prometteur mais dommage que tu n'ai pas accroché plus que ça... ;)
RépondreSupprimereh oui, Cassie, il y a parfois des rendez-vous manqués...
SupprimerDommage pour cette déception car le résumé semblait bien sympathique!
RépondreSupprimerOui, le résumé m'avait vraiment donné l'eau à la bouche... d'autant que je m'étais essayé à écrire une petite nouvelle sur les Vestales quand j'étais en fac d'histoire, donc j'avais hâte de lire le récit d'Ophélie Pemmarty...
SupprimerJe voulais aussi te prévenir que je t'ai nominé pour un tag que voici, http://misspendergast.eklablog.com/tag-blogger-recognition-award-a119224630, bien sûr tu n'es pas obligée de le faire à ton tour, c'est comme tu le souhaites :)
RépondreSupprimerMerci, Missie, j'essaierai d'y répondre le plus rapidement possible...
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