samedi 4 octobre 2014

Ceux qui restent de Robert Kirkman & Charlie Adlard - Walking dead, tome 09

Ceux qui restent de Robert Kirkman & Charlie Adlard - Walking dead, tome 09

fiche

 Scenario > Robert Kirkman
Dessin > Charlie Adlard
Trames et niveaux de gris > Cliff Rathburn
Editeur > Delcourt
Série > Walking Dead
Genre > Comics, Horreur
Date de parution > 2009 pour l'édition originale, 2009 pour la présente édition
Titre original > Here we remain
Nombre de planches > 134
Traduction > de l'américain par Edmond Tourriol

 auteur

 

Robert Kirkman   
Robert Kirkman est un jeune mais prolifique auteur. Il se fait connaître avec la série Battle Pope qu’il publie lui-même au sein de la structure éditoriale qu’il a créé, Funk-O-Tron. Il est repéré par Image Comics qui publie BRIT et Invincible. Les films de George Romero lui inspirent différents scénarii de comics basés sur des histoires de zombies, dont The Walking Dead. Il puise dans ses souvenirs de jeunesse pour le scénario de sa série Invincible. Les aventures de ces superhéros adolescents sont un immense succès et deviennent l’un des fleurons de l’éditeur Image Comics.
Texte et photo © Delcourt
Site de l'auteur -

Charlie Adlard

 

Né en 1966 à Shrewsbury (Angleterre), Charlie Adlard part dans le Kent pour étudier aux Beaux-Arts de Maidstone. Après un bref passage à Londres pour devenir une rock star, il rentre chez lui pour se remettre au dessin, domaine dans lequel il sera très vite remarqué. Il dessine pour de nombreux éditeurs : Mars Attack et X-Files chez Topps, X-Men Hellfire Club, Storms et Muties chez Marvel, Batman/Scarface, Green Arrow/Lantern, Batman and Superman chez DC, The Walking Dead chez Image,… En janvier 2009, c’est aux Éditions Soleil que paraît sa première collaboration avec un scénariste français, Mathieu Missoffe, en dessinant le cinquième one shot de la collection «Terres Secrètes», Corpus hermeticum : Le Souffle du Wendigo.
Texte et photo © Soleil 
site du dessinateur -

quatrieme de couverture

 LE MONDE TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS
A DISPARU.
DEFINITIVEMENT 

Seuls Rick et Carl, son fils, ont réchappé du massacre orchestré par le Gouverneur. Il leur faut désormais réapprendre à vivre avec la peur au ventre, chaque nouvelle rencontre pouvant être la dernière. La relative sécurité qu'ils avaient retrouvée au sein des murs du pénitencier n'est plus qu'un souvenir, et il revient désormais à Carl de soutenir son père, victime d'hallucinations de plus en préoccupantes. L'apocalypse a bien eu lieu... une deuxième fois !

Œuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l'affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s'avérer fatale...

avis personnel

 Michonne, qui a survécu, ce dont nous n'étions pas sûrs à la fin du tome 8, revient sur les lieux du carnage pour récupérer son katana, puis disparaît dans la nature.

La 1ère partie de ce tome va s'attacher exclusivement à la fuite de Rick et du petit Carl en quête d'un abri sûr. Nous avons l'impression de revenir au point de départ, quand Rick tentait de retrouver les siens au tome 1, à la différence près que cette fois Carl l'accompagne, et que leur famille a été massacrée mettant fin à tout espoir de retrouvailles...

Nous renouons donc avec les fondamentaux de la saga : la survie pure et dure à l'extérieur dans un environnement plus hostile que jamais ! Mais cette fois, les rôles sont inversés, et c'est Carl qui est obligé de protéger son père. En effet, Rick, dont la blessure s'est infectée, est dévasté par une fièvre qui le plonge dans un sommeil profond durant plusieurs jours.
L'histoire se focalise alors sur Carl en des scènes poignantes où l'enfant tente de se convaincre en un long monologue émouvant qu'il n'a plus besoin de son père pour s'en sortir :

Je viens de tuer trois rôdeurs, P'pa. Trois. Je les ai tués tout seul. Sans personne. J'ai dégainé... j'ai visé et... BAM ! BAM ! BAM ! Ils étaient morts. Bon... J'ai dû tirer plusieurs fois sur le dernier... Mais je l'ai tué... comme les deux autres. J'ai presque pas eu peur. Je l'ai fait sans toi... Je n'ai...Je crois que je n'ai plus besoin de toi. Au début, j'ai eu peur quand tu es tombé malade... Mais ça va mieux. Je n'ai plus peur du tout. Je n'ai plus besoin que tu me protèges. Je suis costaud... J'ai grandi. Beaucoup, même. Je suis presque adulte... Pas encore... Mais presque. Je crois que tu ne peux plus me protéger, de toute façon... Tu n'as pas pu... Tu... TU N'AS PAS PU PROTEGER MAMAN ET JUDY ! NI ALICE ! NI ALLEN ! NI TYREESE ! NI DONNA ! NI PERSONNE ! TU NE PEUX PROTEGER PERSONNE ! Mais moi... Je peux me protéger tout seul. sans doute mieux que tous ces gens... Mieux que toi.
(Carl à Rick inconscient, pages 42/43/44)

Quand Rick reprend conscience, leur situation n'est pas plus optimiste, bien au contraire, car l'ancien shérif, victime d'hallucinations, semble s'enfoncer peu à peu dans la folie, incapable de faire le deuil de sa femme et de son bébé. Heureusement, Michonne croise à nouveau leur chemin et ils décident de rejoindre la ferme d'Hershel où on a la surprise (et la joie immense) de retrouver d'autres survivants du pénitencier (mais je m'abstiendrai de vous donner leurs noms afin de ménager le suspens !) ! Rick, traumatisé par les récents événements et rongé par la culpabilité, a perdu toute assurance et se résout à s'en remettre à Dale pour toutes les décisions concernant le groupe.
 La seule chose qu'il s'autorise, c'est de donner un ultime conseil de prudence à son fils :

Tu n'es pas en sécurité, Carl. Peu importe combien il y a de personnes autour de toi... ou si la zone paraît dégagée... quoi qu'en disent les autres, quoi que tu en penses... tu n'es pas en sécurité. Ce qu'on fait, c'est dangereux. Je veux que tu sois prudent. Je sais que tu sais ce que tu fais... Je sais que tu es intelligent. Mais il ne faut qu'une seconde, Carl. Tu le sais. Une seconde et c'est fini. Alors, reste vigilant... tout le temps. Ne baisse pas ta garde. Jamais.
(Rick, page 139)

C'est alors que l'arrivée de trois personnages hauts-en-couleur va changer la donne.
Après plusieurs tomes, on récolte enfin de nouvelles informations sur les zombies, et quelles informations ! Eugène Porter, le chercheur du trio, apprend aux rescapés qu'il connaît l'origine de cette épidémie (une espèce d'arme bactériologique) et le moyen de l'enrayer. Mais pour ce faire, il doit se rendre à Washington où se trouvent les infrastructures nécessaires.

Son acolyte Abraham Ford, un sergent fort en gueule, leur explique de son côté comment se forme une horde, en une truculente tirade (d'ailleurs, chacune de ses interventions est truculente avec ses affirmations à l'emporte-pièce !) :

"C'est quoi une horde ?" Le coup de feu que j'ai tiré s'est répercuté dans toutes les directions et sacrément loin. Deux miles ? Trois ? J'en sais foutrement rien. Mais loin.
Je vais vous expliquer comment ça marche, vu que vous avez pas l'air d'avoir bien pigé au bout d'un an d'enfer sur Terre.
Tous ces enculés de morts-vivants qui ont entendu le tir vont se lever et suivre ce son. Ce son est produit par des gens... et les gens, ça se mange.
Certains ne sont pas loin et vont peut-être même arriver jusqu'ici. Comme vous avez opté pour un camp fixe... c'est un problème.
Ils sont pas foutus de marcher droit. Et comme ils sont cons comme la Lune, ils vont passer à autre chose ou prendre la mauvaise direction.
Mais parfois... pas à chaque fois... il y en a un qui va passer devant un autre. Et cet autre va se lever et suivre le premier. Et ils vont en croiser d'autres. Et encore d'autres. Vous voyez le topo ?
Ils vont former un gros groupe. Et parfois, ce groupe va en croiser un autre. Et ils vont se réunir. Au final, on a des centaines d'enculés de morts-vivants qui suivent un son qu'ils ont tous oublié.
Ils marchent parce que tout le monde marche. Et tout le monde marche parce que tout le monde marche. Une vraie bande de veaux.
Mais ces salopards de zombies qui rôdent en bande... Vous les appelez des rôdeurs, hein ? J'aime bien. Ces putains de groupes géants, ce sont des hordes. Enfin, c'est comme ça que nous, on les appelle.
Et les hordes, c'est la merde.
(Abraham, page 122/123)

Le groupe de Rick se rend alors compte que leur mode de survie les exposait en fait à des attaques de rôdeurs de plus en plus dangereuses :

Fait chier. Tu trouves un bon abri, tu dois te méfier de ceux qui vont vouloir te le piquer. Et si personne veut te déloger, c'est parce que t'es pas à l'abri.
(Dale, page 135)

Le tome 9 est comme le tome 7 un tome de transition, mais cette fois l'espoir apparaît au bout du tunnel.
Une nouvelle orientation est donnée à l'histoire (ce qui n'est pas pour me déplaire),et l'on va enfin quitter cette région où tant de nos rescapés ont trouvé la mort...

Bilan de ce tome :
Aucun mort (en même temps, il ne reste plus beaucoup de survivants ! ^^)

Différences entre comics/série (attention, spoiler

♦ la trame de l'histoire s'éloigne des comics dans la série mais s'inspire parfois de certains épisodes (Rick se démet de son leadership au profit d'un comité composé de Hershel, Carol, Sasha, Glenn et Daryl ; Rick et Tyreese se battent violemment ; Rick et Carl après l'attaque de la prison retrouvent leur ancien mode de survie et sont rejoints par Michonne)
♦ dans la série, Michonne est la maman d'un fils mort au début de l'épidémie de zombies (dans le comics, elle est la mère de deux petites filles)
♦ dans la série, après le 2è assaut du Gouverneur, celui-ci a disparu, et la communauté de Woodbury est venue s'installer au pénitencier ; malheureusement, une épidémie décime le nouveau groupe
♦ dans la saison 4, le Gouverneur revient et prend le contrôle du nouveau groupe constitué par Martinez en tuant ce dernier, et donne l'assaut final à la prison dont les derniers survivants sont dispersés sur les routes en plusieurs groupes
♦ dans la série, les hallu de Rick avec le téléphone ont lieu dans la prison bien avant l'assaut final du Gouverneur et non pas après
♦ dans la série, Abraham, Eugène et Rosita tombe sur l'un des groupes constitués par Glenn et Tara et tentent de convaincre ces derniers de les suivre jusqu'à Washington, en vain
♦ les 4 groupes de survivants convergent chacun de leur côté vers le Sanctuaire situé au Terminus et se retrouvent tous ensemble emprisonnés dans un wagon ; apparemment ils sont tombés sur une communauté de cannibales

 

Appréciation :

note : 5 sur 5

Mes autres avis sur la saga : tome 1 ♦ tome 2tome 3 ♦ tome 4tome 5tome 6tome 7tome 8 ♦ tome 9 ♦ tome 10tome 11tome 12 ♦ tome 13 ♦ tome 14 ♦ tome 15tome 16 ♦  tome 17 ♦ tome 18

extrait

Ceux qui restent de Robert Kirkman & Charlie Adlard - Walking dead, tome 09    Ceux qui restent de Robert Kirkman & Charlie Adlard - Walking dead, tome 09   Ceux qui restent de Robert Kirkman & Charlie Adlard - Walking dead, tome 09

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vendredi 3 octobre 2014

La Grande Quête de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 2

La Grande Quête de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 2

Fiche détaillée

Scenario > Jean-Pierre Pécau
Dessin > Igor Kordey
Couleur > Len O'Grady
Editeur > Delcourt
Collection > Terres de Légende
Série > Keltos
Genre > BD fantasy
Date de parution > 2009
Nombre de planches > 54

auteur
(sources : Delcourt & Wiki)

Jean-Pierre Pécau   Jean-Pierre Pécau est né à Paris et vit actuellement à Saint-Ouen. Des études d'histoire le mènent à deux années de professorat comme maître auxiliaire mais, lassé du système, il décide de changer de voie en 1980, au moment même où débarque en France le phénomène du jeu de rôle. Il travaille ainsi pour une société d'importation de jeux de rôles sur le projet Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli. Suivent cinq années de travaux variés avec, toujours en trame de fond, le thème de l'histoire : traduction de jeux étrangers, conception et réalisation des premiers jeux de rôles "made in France" (L'Ultime Épreuve), jeux de diplomatie ou war games (Les 7 Combattants, L'An Mil), écriture de Jeux dont vous êtes le Héros.  Il pose ensuite un pied dans le milieu de la télévision où il écrit des scénarios de séries telles que Le Lyonnais. Il arrive finalement dans le domaine de la bande dessinée par son scénario de Zentak, série illustrée par Def qui paraîtra aux Éditions Delcourt. Le maître de jeu imaginera par la suite plusieurs sagas : Nash, illustrée par Damour, Le grand jeu, dessiné par Pilipovic ou encore la série Empire, une adaptation très libre de Moby Dick. Avec le premier volet d'Arcanes sorti en 1998, Pécau pose les bases d'un formidable univers composé aujourd'hui de trois séries et d'une vingtaine d'albums. Une autre série de Pécau voit le jour en 2008 : Le Testament du docteur M, dessinée par Damour. Cette enquête infernale sur l'existence du mal absolu, truffée de références aux plus grands génies du crime – et non sans une bonne dose d'humour... noir – prouve que le tandem Pécau-Damour n'a rien perdu de son talent !

Igor Kordey  Igor Kordey est né à Zagreb, en Croatie, en 1957. Après avoir cofondé le collectif de bédéastes New Square en Yougoslavie, puis créé le studio INCIDENT en Croatie, il y est élu trois fois meilleur dessinateur/illustrateur. En 1986, les Humanoïdes associés repèrent son travail, notamment l'adaptation en BD de la Saga de Vam, roman du plus grand écrivain de SF roumain, Vladimir Colin. Kordey va ensuite voyager et multiplier les expériences, notamment au Canada, s'ouvrant ainsi les portes des éditeurs américains. En 10 ans, il travaillera pour Dark Horse Comics sur différentes séries (Tarzan, Predator, Star Wars), pour DC chez qui il réalisera un épisode de Star Trek et pour la Marvel, qui lui confiera de nombreux épisodes des X-Men ainsi qu'une série de Black Widow. Il a depuis repris, en collaboration avec Grant Morrison, les New X-Men avec Chris Claremont. Il publie en 2005, sur un scénario d'Alex de Campi, Smoke, un thriller de grande envergure que les Éditions Delcourt traduisent début 2006. Repéré par "Série B", Kordey se voit tout d'abord confié par Fred Blanchard un, puis quatre tomes du premier cycle de la série L'Histoire secrète... pour devenir finalement l'unique dessinateur de cette série prévue en trois saisons. Fort de cette expérience et de ce premier succès (plus de 500 000 exemplaires vendus) il dessine Empire, toujours avec Jean-Pierre Pécau au scénario, et entame une collaboration avec Jean David Morvan, tout d'abord en adaptant le grand roman de l'écrivain russe Gogol, Taras Boulba, puis en s'investissant dans Le Cœur des Batailles. Outre les suites de ces nombreuses séries, il entamera en 2009 un projet historique et médiéval avec Pécau.

Leonard O'Grady
Leonard O'Grady, né en 1972 à Dublin, en Irlande est coloriste. Il a grandi dans le comté de Limerick. Il a étudié au National College of Art and Designpendant cinq ans avant de rejoindre l'industrie du comics en 1996 et a travaillé sur des titres comme 2000ADScarface: Scarred for LifeCLA$$WAR, et Paul Jenkin's Sidekick. Il a travaillé pour différentes maisons d'édition, dont IDW Publishing qui lui a confié la colorisation de couvertures de la série Star Trek. Il vit depuis 2006 aux Etats-Unis

 

 

quatrieme de couverture

 En 279 avant notre ère, 50 000 Celtes traversent la Grèce, écrasent une armée grecque aux Thermopyles et mettent le siège devant Delphes, la ville sacrée, le nombril du monde.

D'où venaient-ils ? Qui les commandaient ? Pour quelle raison avaient-ils choisi d'entamer cette expédition contre les descendants d'Alexandre le Grand ? C'est cette histoire que nous allons vous raconter.

L'HISTOIRE
«Quelque chose viendra du levant...»

Une menace mortelle pour Ys et tous les clans celtes. Le prince Ursus a eu la révélation de sa quête; afin d'y faire face il doit se rendre maître des trois attributs de la royauté: le chaudron de Dagda, qui contient une nourriture infinie et guérit toutes les blessures, la lance de Lug, qui ne rate jamais sa cible, et l'épée de Nuada, aux coups de laquelle nul ne survit...

avis personnel

A la fin du tome 1, Ursus avait obtenu l'épée de Nuada de la gardienne Wivian. En compagnie du Corbeau, il se lance donc en quête de la lance de Lug. Arrivés sur la plage faisant face à l'île Blanche, ils sont obligés d'attendre les barques en pierre qui ne viennent que la nuit. Pour faire passer le temps, le Corbeau narre à Ursus sa rencontre avec un dieu, survenue après le siège de Gela où les assaillants carthaginois aidés de leurs mercenaires celtes se livrèrent à un véritable massacre et divers sacrilèges, attirant sur eux la malédiction des Bienveillantes.

L'histoire prend une tournure plus fantastique quand Ursus et le Corbeau, victimes d'un sortilège, se réveillent dans le verger des Pommes d'or des Îles Bienheureuses. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'une querelle vient de surgir entre la déesse Brigit, épaulé du dieu de la guerre Nuada, et le dieu Lug, soutenu par les Bienveillantes, qui refuse de lever la malédiction pesant sur le Corbeau. Brigit, quant à elle, offre sa protection aux deux hommes car elle a besoin qu'Ursus engendre une descendance pour que la race des dieux continue à exister.

J'ai trouvé cette suite supérieure au 1er tome. Par contre, il faut accepter de naviguer entre deux mondes, celui des hommes et celui des dieux, pour l'apprécier vraiment. Personnellement, j'ai adoré découvrir les facettes de ces différents dieux .

En outre, le dessinateur apporte toujours ce souci du détail grandement appréciable, que ce soit pour les costumes des différentes ethnies (celte, grecque, phénicienne) comme pour les tatouages tribaux.

La seule réserve que j'émettrais, c'est suite à ma stupeur lorsque j'ai retrouvé Morgan à la cour du roi Mordred, alors que j'étais persuadée qu'elle avait trouvé la mort lors de la bataille des sables mouvants à la fin du tome 1.
J'ai en outre tenté de faire abstraction de la coiffure du Corbeau, qui n'est juste pas possible, mais bon...

Pour conclure, une suite passionnante des aventures du roi Ursus et du mercenaire carthaginois (qui n'est peut-être pas si carthaginois que cela au final). J'ai adoré en découvrir davantage sur le panthéon celte qui est superbement mis en scène, et Merwin est toujours aussi hilarant !

Par contre, j'éprouve une certaine inquiétude quant à la parution du dernier tome, vu que 5 ans se sont écoulés depuis le tome 2, alors qu'une année seulement sépare ce tome-là du 1er. J'espère que la série n'a pas été abandonnée, d'autant que c'est le raid sur Delphes qui m'intéressait quand je l'ai débutée.

Appréciation :

note : 4 sur 5

Mes autres avis sur la saga : tome 1

extrait

   La Grande Quête de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 2

La Grande Quête de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 2   La Grande Quête de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 2

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Challenge Légende arthurienne

Ma 7ème participation au challenge d'Auudrey.

Challenge "Mythologies du monde " proposé par Myrtille

Ma 27ème participation au challenge de Myrtille - mythologie celtique et légende arthurienne revisitée

Challenge "L'Odyssée grecque"

Challenge "L'Odyssée grecque" : 13/100

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Le Corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1

Le corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1

Fiche détaillée

Scenario > Jean-Pierre Pécau
Dessin > Igor Kordey
Couleur > Len O'Grady
Editeur > Delcourt
Collection > Terres de Légende
Série > Keltos
Genre > BD fantasy
Date de parution > 2009
Nombre de planches > 54

auteur
(sources : Delcourt & Wiki)

Jean-Pierre Pécau   Jean-Pierre Pécau est né à Paris et vit actuellement à Saint-Ouen. Des études d'histoire le mènent à deux années de professorat comme maître auxiliaire mais, lassé du système, il décide de changer de voie en 1980, au moment même où débarque en France le phénomène du jeu de rôle. Il travaille ainsi pour une société d'importation de jeux de rôles sur le projet Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli. Suivent cinq années de travaux variés avec, toujours en trame de fond, le thème de l'histoire : traduction de jeux étrangers, conception et réalisation des premiers jeux de rôles "made in France" (L'Ultime Épreuve), jeux de diplomatie ou war games (Les 7 Combattants, L'An Mil), écriture de Jeux dont vous êtes le Héros.  Il pose ensuite un pied dans le milieu de la télévision où il écrit des scénarios de séries telles que Le Lyonnais. Il arrive finalement dans le domaine de la bande dessinée par son scénario de Zentak, série illustrée par Def qui paraîtra aux Éditions Delcourt. Le maître de jeu imaginera par la suite plusieurs sagas : Nash, illustrée par Damour, Le grand jeu, dessiné par Pilipovic ou encore la série Empire, une adaptation très libre de Moby Dick. Avec le premier volet d'Arcanes sorti en 1998, Pécau pose les bases d'un formidable univers composé aujourd'hui de trois séries et d'une vingtaine d'albums. Une autre série de Pécau voit le jour en 2008 : Le Testament du docteur M, dessinée par Damour. Cette enquête infernale sur l'existence du mal absolu, truffée de références aux plus grands génies du crime – et non sans une bonne dose d'humour... noir – prouve que le tandem Pécau-Damour n'a rien perdu de son talent !

Igor Kordey  Igor Kordey est né à Zagreb, en Croatie, en 1957. Après avoir cofondé le collectif de bédéastes New Square en Yougoslavie, puis créé le studio INCIDENT en Croatie, il y est élu trois fois meilleur dessinateur/illustrateur. En 1986, les Humanoïdes associés repèrent son travail, notamment l'adaptation en BD de la Saga de Vam, roman du plus grand écrivain de SF roumain, Vladimir Colin. Kordey va ensuite voyager et multiplier les expériences, notamment au Canada, s'ouvrant ainsi les portes des éditeurs américains. En 10 ans, il travaillera pour Dark Horse Comics sur différentes séries (Tarzan, Predator, Star Wars), pour DC chez qui il réalisera un épisode de Star Trek et pour la Marvel, qui lui confiera de nombreux épisodes des X-Men ainsi qu'une série de Black Widow. Il a depuis repris, en collaboration avec Grant Morrison, les New X-Men avec Chris Claremont. Il publie en 2005, sur un scénario d'Alex de Campi, Smoke, un thriller de grande envergure que les Éditions Delcourt traduisent début 2006. Repéré par "Série B", Kordey se voit tout d'abord confié par Fred Blanchard un, puis quatre tomes du premier cycle de la série L'Histoire secrète... pour devenir finalement l'unique dessinateur de cette série prévue en trois saisons. Fort de cette expérience et de ce premier succès (plus de 500 000 exemplaires vendus) il dessine Empire, toujours avec Jean-Pierre Pécau au scénario, et entame une collaboration avec Jean David Morvan, tout d'abord en adaptant le grand roman de l'écrivain russe Gogol, Taras Boulba, puis en s'investissant dans Le Cœur des Batailles. Outre les suites de ces nombreuses séries, il entamera en 2009 un projet historique et médiéval avec Pécau.

Leonard O'Grady
Leonard O'Grady, né en 1972 à Dublin, en Irlande est coloriste. Il a grandi dans le comté de Limerick. Il a étudié au National College of Art and Designpendant cinq ans avant de rejoindre l'industrie du comics en 1996 et a travaillé sur des titres comme 2000ADScarface: Scarred for LifeCLA$$WAR, et Paul Jenkin's Sidekick. Il a travaillé pour différentes maisons d'édition, dont IDW Publishing qui lui a confié la colorisation de couvertures de la série Star Trek. Il vit depuis 2006 aux Etats-Unis

 

 

quatrieme de couverture

 En 279 avant notre ère, 50 000 Celtes traversent la Grèce, écrasent une armée grecque aux Thermopyles et mettent le siège devant Delphes, la ville sacrée, le nombril du monde.

D'où venaient-ils ? Qui les commandaient ? Pour quelle raison avaient-ils choisi d'entamer cette expédition contre les descendants d'Alexandre le Grand ? C'est cette histoire que nous allons vous raconter.

avis personnel

 La très belle couverture avait attiré mon regard et la quatrième de couverture m'avait décidé à emprunter les tomes 1 & 2 à ma médiathèque, mais je dois avouer que je ressors un peu mitigée de ma lecture, trouvant les dessins à l'intérieur un peu moins convaincants et l'histoire un peu confuse.

L'histoire commence à Massalia en 280 avant notre ère. Un guerrier mystérieux, qui refuse de donner son nom (nous apprendrons plus tard qu'il est carthaginois), échappe depuis 2 ans à ses ennemis lancés à ses trousses (nous apprendrons également plus tard qu'il s'agit des Bienveillantes, l'équivalent des Furies grecques et que le guerrier est par conséquent maudit !).
Pendant ce temps à Ker Ys, capitale royale des Abrincates (peuple gaulois armoricain), Ursus, surnommé le prince perdu, informe le roi Dragon Mordred, son frère, que les Cimbres s'apprêtent à envahir leur territoire. A la demande du roi, Celtius, le vane, interroge l'avenir et prédit que les malheurs viendront du Levant et non du Septentrion.
Peu après, le guerrier carthaginois, accompagné du magicien Merwin qu'il a délivré de l'esclavage et qui le surnomme Bran Maeg (le corbeau des batailles), demande l'hospitalité à Ker Ys pour la nuit, mais c'est cette même nuit que les Bienveillantes choisissent pour passer à l'attaque...

Là où je m'attendais à une histoire sur les Galates et leur raid sur Delphes, je me retrouve avec une relecture de la légende du roi Arthur.
Le Pendragon, Mordred, Morgan, Merwin, Wivian... autant de noms évoquant les personnages du cycle arthurien.
D'autant que le prince Ursus doit retrouver les 3 objets sacrés (l'épée, la lance, la coupe) dispersés depuis la bataille de Mag Thured pour espérer unifier les clans et triompher de ce qui vient du Levant !

Comme je le disais plus haut, l'intrigue paraît un peu confuse (mais c'est assez normal puisqu'il se passe beaucoup d'événements en 54 planches et qu'il s'agit d'un tome d'introduction où le scénariste plante le décor et les personnages !), de plus certaines scènes ne sont pas très claires (par exemple, l'attaque des Bienveillantes à Ker Ys ou la bataille près des sables mouvants).
Quant au dessin, il est très détaillé et un effort remarquable a été produit pour les décors et les costumes... à part pour les coiffures. Oui, je sais, cette remarque peut sembler terriblement futile mais la coiffure du héros ressemblait tellement à celle d'une tribu amérindienne que cela m'a perturbée durant toute la lecture !!!
Concernant la colorisation, elle est plus qu'honorable, mais comme je suis plus habituée à lire des BD où les coloristes réalisent de superbes aquarelles, il m'a fallu un léger délai pour m'y accoutumer.

Pour conclure, une lecture plaisante mais pas aussi surprenante que je l'espérais. Malgré tout, le début est assez encourageant, et Merwin plutôt attachant (en plus d'être drôle !). A suivre, donc !

Appréciation :

note : 3 sur 5

Mes autres avis sur la saga : tome 2

extrait

Le corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1   Le corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1

Le corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1   Le corbeau des batailles de Jean-Pierre Pécau & Igor Kordey & Leonard O'Grady - Keltos, tome 1

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Challenge Légende arthurienne

Ma 6ème participation au challenge d'Auudrey.

Challenge "Mythologies du monde " proposé par Myrtille

Ma 26ème participation au challenge de Myrtille - légende arthurienne revisitée

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