Scenario > Alexandro Jodorowsky
Dessin > Milo Manara
Couleur > Milo Manara
Editeur > Albin Michel
Série > Borgia, tome 1
Genre > Aventures historiques, Erotisme
Date de parution > 2004
Nombre de planches > 54
Traduction > Jean-Michel Boschet
(source : Evene, BdCasterman et Wikipédia)
Né en 1929, fils d'émigrants russes exilés au Chili, Alexandro Jodorowsky commence sa carrière artistique comme marionnettiste ambulant. Il part pour la France à 24 ans et intègre la compagnie Marcel Marceau. Cinq ans plus tard, il abandonne la troupe pour devenir peintre en bâtiment. Il rencontre Roland Topor et Fernando Arrabal avec qui il crée un anti-mouvement artistique, Panique, visant à dépasser le surréalisme. Puis il repart en Amérique du Sud où il reste dix ans. Là, en plus de la pantomime, il crée le théâtre d'avant-garde de Mexico, et réalise trois films dont El Topo, qui devient le film culte de la génération psychédélique. Il se lance alors dans la bande dessinée. Après L'Etranger avec Manuel Moro, il crée avec Moebius le personnage de John Difool. La série de L’Incal impose Jodorowsky comme l'un des scénaristes les plus originaux et les plus prolifiques. Auteur de plusieurs romans, essais et poèmes, il est aussi mystique. Inventeur du concept de psychomagie, il est le spécialiste incontesté du Tarot de Marseille.
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Né en 1945, Manara est d'abord venu à la bande dessinée pour des raisons alimentaires. En 1968, il finance ses études d'architecture à Venise avec ses premières planches professionnelles — des récits érotiques. Il abandonne son métier d'assistant de sculpteur et publie Genius, pour les éditions Vanio. Viennent ensuite les aventures de Jolanda, femme pirate. Mais très vite, il entame avec Le roi des singes une oeuvre personnelle, aussitôt remarquée par les éditions Casterman, pour qui il crée le personnage de Giuseppe Bergman, suivi trois ans plus tard de Jour de colère, puis de Rêver peut-être. C'est en 1987 que Hugo Pratt devient son scénariste, avec qui il publie Un été indien, et plus récemment El Gaucho. En 1990, il met en image Voyage à Tulum, puis en 1996 le de son autre maître, Fellini. C'est début 98 que paraît Revoir les étoiles, la toute dernière aventure de Giuseppe Bergman.Aujourd'hui, Milo Manara continue une production régulière d'histoires érotiques aux éditions Albin Michel (rééditées par Drugstore) mais il participe également à des projets plus originaux, comme l'illustration de portfolios divers ou encore la série Borgia avec le scénariste Alejandro Jodorowsky.
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Rome n'est plus une ville sainte, mais un chaos sans foi ni loi. La mafia Borgia, les premiers parrains de l'histoire, en sont les maîtres.
Tandis que Savanarole prêche avec virulence contre les désordres de la papauté et de l'Eglise décadentes, le pape Innocent VIII, abominable et abject vieillard que l'idée de l'Enfer met dans les dernières transes (et au vu de ses actes plus nauséabonds les uns que les autres, il a raison de craindre les flammes de l'Enfer !!), veut reculer l'heure de sa mort à l'aide de méthodes discutables : transfusion du sang de jeunes éphèbes, tétées de lait maternel directement à la source !
L'histoire se concentre surtout sur Rodrigo Borgia, qui n'est alors que cardinal, et qui intrigue à la mort du pape pour être élu à sa place malgré l'obstacle que constituent ses origines espagnoles. Meurtres, manipulations, chantages, maquerellage, Rodrigo ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut !
Dans le même temps, il est obligé d'envoyer hors de Rome les membres de sa famille et de son entourage pour les protéger des tentatives de meurtre contre lui.
Verdict ? J'ai l'impression que les auteurs enfilent allègrement les clichés comme des perles. Mais quoi de plus facile avec la réputation sulfureuse des Borgia qui a traversé les siècles ? De plus, en empruntant les BD à la médiathèque, j'avais oublié que Milo Manara était également connu pour ses BD érotiques (le regard de la bibliothécaire sur moi au moment d'enregistrer mes emprunts aurait dû me mettre la puce à l'oreille !😅); je ne suis pas pudibonde, loin de là, mais j'ai trouvé que certaines scènes de sexe étaient purement gratuites. J'ai donc trouvé l'ensemble assez racoleur ! Par contre, les dessins sont très beaux, avec des décors et des costumes soignés ainsi qu'une couleur léchée plutôt agréable à l'oeil...
Appréciation :
Mes autres avis sur la série : tome 2 ♦ tome 3 ♦ tome 4
Ma 1ère participation au challenge d'A-Little-Bit-Dramatic.
Ma 6ème participation au challenge de Lynnae.
Ce billet est ma 10è participation au challenge de Miyuki. - aucun prince charmant, tous des affreux jojos !!
J'ai bien pris en compte ta première participation, Parthenia. :) Pour en revenir à la BD proprement dite, les dessins sont vraiment très beaux, je trouve qu'ils restituent cette ambiance particulière qui devait régner à Rome sous le pontificat d'Alexandre VI. :)
RépondreSupprimerExactement, A-Litlle-Bit-Dramatic, on a parfois l'impression de contempler les fresques des peintres italiens !!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout cette BD mais ça doit être sympa niveau graphisme ^^
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas non plus Milo Manara et sa réputation sulfureuse, alors je vais me préparer au regard scrutateur du bibliothécaire XD
Oui, Alison, les dessins et les couleurs sont vraiment somptueux ! Et César est un régal pour les yeux.. Emprunte la saga d'un seul coup, comme cela, tu n'auras droit qu'à un seul regard scrutateur !! Bizzzz !
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