Scenario > Alexandro Jodorowsky
Dessin > Milo Manara
Couleur > Milo Manara
Editeur > Drugstore
Série > Borgia, tome 3
Genre > Aventures historiques, Erotisme
Date de parution > 2008
Nombre de planches > 46
Traduction > Jean-Michel Boschet
(source : Evene, BdCasterman et Wikipédia)

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Rome n'est plus une ville sainte, mais un chaos sans foi ni loi. La mafia Borgia, les premiers parrains de l'histoire, en sont les maîtres.
En 1494, à l'occasion d'un bal masqué donné par le pape pour fêter Pâques, Lucrèce (masquée) devient la maîtresse de son père (masqué), qui, l'ayant promise à Cesar et redoutant les fureurs jalouses de son fils, refuse de donner suite à leurs ébats une fois les masques tombés. Sur les conseils de Lucrèce, il se rabat sur Julia Farnèse qu'il délivre du couvent où il l'avait envoyée dans le premier tome !
A Florence, Savanarole continue à conspuer le pape et organise un bûcher des vanités dans lequel Botticelli lui-même porte une de ses peintures représentant "Trois nymphes tentant de sortir Eros, aussi dénudé qu'elles, du sommeil".
Peu après, semblant donner raison aux diatribes de Savanarole, la peste frappe Rome. La famille Borgia se réfugie en dehors de la Ville éternelle, Lucrèce, enceinte de son frère, auprès de son mari à Pesaro, César à Naples, et Julia accompagne le pape qui se lance dans des pélerinages à travers l'Italie.
Dans le même temps, son vieil ennemi Della Rovere intrigue auprès de Charles VIII pour le faire destituer. Mais l'âme damnée du pape, Micheletto, soudoie l'astrologue de Charles VIII afin qu'il détourne le roi du cardinal Della Rovere.
Lorsque les troupes françaises envahissent la péninsule, Alexandre VI leur oppose une armée... de putains ! Il obtient que les Etats pontificaux soient épargnés par l'armée française; mais il se voit dans l'obligation pour récupérer Julia Farnèse, que les Français ont capturée, de l'échanger contre une rançon... et contre son fils César cédé comme otage !
Bien sûr, le rusé César finit par s'échapper. De son côté, Lucrèce se fournit en poison pour se débarrasser de son encombrant et puant mari !
Le nom des Borgia, déjà chargé d'opprobre de leur vivant, continue à l'être looooooongtemps après leur mort; cela en devient même lassant tant les auteurs semblent se complaire dans une débauche d'orgies, de sexe (oui, c'est à peu près la même chose mais je voulais souligner l'omniprésence de scènes coïtales ! ^^) et de crimes crapuleux ! Rodrigo atteint ici des sommets dans l'ignominie et l'abjection ! De plus, les intrigues politiques ne sont pas suffisamment développées à mon goût, c'est dommage car il y des passages qui auraient pu relever mon intérêt pour l'histoire et contrebalancer ainsi l'ambiance assez malsaine et dérangeante de cet opus... si bien que l'on a l'impression de tourner en rond !
Seule consolation, les dessins de Manara sont toujours un régal pour les yeux et rendent d'une certaine manière hommage aux artistes italiens du Quattrocento !
Appréciation :
Mes autres avis sur la série : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 4
Ma 3ème participation au challenge d'A-Little-Bit-Dramatic.
Ma 8ème participation au challenge de Lynnae.
Ce billet est ma 12è participation au challenge de Miyuki. -
















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