Rencontre à la 3è mi-temps de Cléo Buchheim - 100% Sexy Rugby

Auteur : Cléo Buchheim
Éditions : Harlequin
Collection : HQN
Parution : 2015
Genre : Romance érotique, nouvelle
Format : ePub
Poids du fichier > 3,41 Mo (56 pages)

 L’amour nous plaque au sol quand on s’y attend le moins !

Une corvée. Voilà comment Charlotte considère l’interview de l’équipe de rugby locale que son rédacteur en chef vient de lui confier. Elle qui préfère de très loin les fashion weeks aux tournois et les sacs à main aux crampons boueux, va devoir pénétrer dans les profondeurs des vestiaires et interroger ces montagnes de muscles tout en passant pour une experte du sport (la bonne blague !). Pourtant, lorsque ses yeux croisent ceux d’Aloys, le joueur numéro 10, Charlotte perd complètement ses moyens et éprouve une sensation très troublante. Un désir violent, impérieux, qui lui ferait presque oublier tout le reste…

Cléo Buchheim est suisse, avocate le jour, écrivain la nuit. Avant même d’avoir atteint la trentaine, elle a déjà publié trois romans drôles, légers et pétillants, servis par des héroïnes hautes en couleurs et résolument modernes. Laissez-vous séduire par cette jeune auteure pleine de fraîcheur, aussi célèbre pour sa plume que pour son dressing !
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 "Je ne sais pas trop ce que je fais là, mais après tout, qu'importe, je ne suis pas payée pour réfléchir à des questions existentielles."

C'est la première nouvelle écrite à la première personne que je lis de cette série. De ce fait, nous pénétrons intimement les pensées de l'héroïne.
Deuxième différence avec Mêlée de deux d'Angéla Morelli  et Un vrai Dieu du stade de David Lange, Charlotte est déjà en couple au début de l'histoire, avec un certain Richard, homme d'affaires accompli, autoritaire, jaloux et intrusif mais plus âgé qu'elle de 20 ans et pour lequel commence à se faire sentir, enfouie, non formulée, une certaine lassitude.
Au cours de son interview, elle a le coup de foudre pour le demi-d'ouverture de l'équipe locale, Aloys Zedner, et ce coup de foudre est, malheureusement pour la tranquillité de son esprit, réciproque. Réciproque et perturbant car le jeune homme est bien déterminé à la mettre dans son lit ! Malgré cette situation immorale, on ressent la culpabilité que Charlotte éprouve face à cette attirance irrépressible ne pouvant la conduire qu'à l'adultère, on ressent tout son désarroi. En dépit des sursauts de sa conscience, il lui est impossible de lutter contre son penchant...
Malgré la tonalité un peu grave de cette nouvelle, les scènes drôles n'en sont pas pour autant absentes. J'ai en effet beaucoup ri des méconnaissances sportives de Charlotte qui confond les règles du rugby avec celles du foot. En outre, troublée par Aloys, elle se met plusieurs fois dans des situations ridicules, et larguée par le déroulement du match, aligne bourde sur bourde (rien que pour cela, je me suis sentie proche d'elle tant il m'arrive d'être complètement à l'ouest !!^^ mais je tiens à souligner que je connais les règles du rugby, moi, nanmého !!)...
Vers la fin, un certain suspens s'instaure /!\Attention spoiler/!\ après la disparition aussi soudaine qu'inattendue d'Aloys que je pensais provoquée par une tentative de crime passionnel de  Richard !!/!\Fin du spoiler/!\ .

Même si j'ai aimé cette nouvelle, certains passages m'ont fait tiquer, comme la brève course-poursuite des deux amants dans l'immeuble de Charlotte que j'ai trouvée inutile, ou les subites voltes-faces  de la journaliste ou de son fougueux rugbyman.
Néanmoins, le bouleversement que cette passion soudaine et intense provoque dans la vie si bien ordonnée, donc ennuyeuse, de Charlotte est vraiment bien traité... Et Aloys nous surprend agréablement par sa sensibilité et sa prévenance !

 

D'autres avis : Livraddict ♦ Babelio ♦

 Ma 21ème participation au RV de Stephie.

Challenge 100% Sexy Rugby organisé par À l'abordage de la culture (3/7)

 

” Soudain... mais je rêve ou... oui, oui, c'est bien ça, il me fait un signe. Le type sexy me fait un signe de la main ! Instinctivement, je lui réponds par un petit coucou. Ce que Stefano ne manque pas de remarquer (il commence à m'énerver celui-là !)
- Tu fais quoi, là ?
- Il m'a fait un signe, je lui réponds. tes parents ne t'ont pas appris la politesse, quand tu étais petit ?
- Il faisait signe à celui qui avait le ballon, histoire de lui indiquer qu'il était démarqué.
Je sens le rose (non, en fait le rouge cramoisi) me monter aux joues et je croise les bras sur ma poitrine. Je crois qu'il est temps pour moi de me tenir à carreau.
Mais il m'est difficile de m'empêcher de le regarder. Je serais bien incapable de dire laquelle des deux équipes gagne tant mes pensées divaguent, de plus en plus inavouables.
(page 10-11)