Merci à
et à
Auteur > Nicole Voilhes
Editeur > In Octavo
Collection > Le Rayon vert
Genre > roman historique
Date de parution > 2016
Nombre de pages > 279
Editeur > In Octavo
Collection > Le Rayon vert
Genre > roman historique
Date de parution > 2016
Nombre de pages > 279
"Je devrais revenir au logis familial."
À la fin de la première guerre punique, les Romains s’emparent de la Sicile et considèrent les Siciliens qui ne les ont pas combattus comme des vaincus.
Daphné, une Sicilienne d’origine gréco-carthaginoise, hait ces envahisseurs responsables des nombreux malheurs qu’elle subit.
Mais, «FATUM », le destin va lui prouver que chaque être lui est soumis en mettant sur sa route un séduisant tribun né à Rome.
Brûlante et désespérée, une histoire d’amour éclot au sein d’un conflit que l’on considère comme la première guerre de cent ans de l’humanité.
Daphné, une Sicilienne d’origine gréco-carthaginoise, hait ces envahisseurs responsables des nombreux malheurs qu’elle subit.
Mais, «FATUM », le destin va lui prouver que chaque être lui est soumis en mettant sur sa route un séduisant tribun né à Rome.
Brûlante et désespérée, une histoire d’amour éclot au sein d’un conflit que l’on considère comme la première guerre de cent ans de l’humanité.
En ce moment, j'ai vraiment des lectures en dent de scie avec les romans historique mais je n'ai pas pu résister au thème de ce livre qui faisait parti de la Masse critique du 14 septembre dernier. Que voulez-vous, dès que je vois un Romain ou un Grec en jupette, je craque. En plus, la quatrième de couverture évoquait la guerre punique, que je n'avais encore jamais vu traitée dans une fiction, aussi étais-je grandement intriguée par ce roman. Hélas, si le début a pu faire illusion un temps, je dois avouer que la déception l'a finalement emporté.
Je n'ai jamais ressenti la passion censée brûler Daphné la Sicilienne et Lucius le Romain, vendue par la quatrième de couverture. Ni les malheurs frappant l'héroïne, à part au début de l'histoire. Il faut dire que le récit est rapporté à la première personne (procédé dont je ne suis d'ailleurs pas friande, ce qui a dû jouer un peu dans mon ressenti mais pas seulement). Malheureusement, je me suis progressivement désintéressée de la destinée de ce couple fade. J'ai trouvé en effet que les personnages manquaient terriblement de relief, de chair, de passion. Je me suis sentie complètement détachée de leur histoire, aussi détachée que les personnages eux-mêmes quand ils racontaient leurs malheurs. Car l'auteure utilise les dialogues pour faire débattre les protagonistes sur la situation géo-politique du monde antique, les détails de la vie quotidienne, leurs croyances, leurs réflexions, leurs souvenirs, (...) en de loooongs monologues ressemblant plus à l'exposé d'un cours d'histoire qu'à un roman. Ce procédé, très maladroit et artificiel, devient vraiment lourd à la longue et a fait naître chez moi un ennui de plus en plus profond. C'était tellement lassant que la majorité des informations passe par les dialogues (et des dialogues aussi longs qu'un jour sans pain) que j'en venais à lire mécaniquement ! En plus, je n'ai pas du tout été convaincue par les révélations concernant Daphné ou les détails (inutilement) sordides révélés par l'histoire personnelle de Lucius, tant ils sont mal intégrés au récit et sonnent faux.
Ajoutez à cela que l'intrigue fourmille d'inexactitudes historiques, malgré l'impression de documentation. Par exemple (et comme souvent), le principe des tria nomina n'est pas du tout respecté et les mentalités de l'époque où est censée se dérouler l'histoire sont calquées sur les nôtres rendant certaines réflexions ou décisions des protagonistes totalement inappropriées, anachroniques et impensables pour un Romain. Certains actes, ou certains modes de pensée, qui nous paraissent naturels, seraient perçus comme un déshonneur ou une infamie par les Romains (par exemple l'esclavage de Lucius vaincu à une bataille, les considérations sexuelles, ...).
Pour conclure, la lecture de ce roman n'a provoqué aucune surprise chez moi, ni aucune émotion, à peine un intérêt poli. Les procédés narratifs pour amener les informations et les révélations apparaissaient artificiels, d'autant que certains épisodes sont traités de manière expéditive et un peu trop opportunément. J'attendais un roman historique vraiment fouillé, et si certains faits sont exacts, d'autres sujets sont traités maladroitement et ne correspondent pas à la mentalité ou au fonctionnement de l'époque. Je n'ai pas non plus adhéré à l'écriture qui utilisait les dialogues pour nous donner la majorité des informations sur les détails de la vie quotidienne, les événements politiques ou les souvenirs des héros, enlevant de ce fait toute tension dramatique au récit, en plus de nous donner l'impression que les héros n'étaient pas eux-mêmes concernés par ce qu'il leur arrivait. Et pour finir, Carthage n'apparaît qu'en filigrane...
Bref, comme vous le constatez, je suis passée à côté du roman !
Bref, comme vous le constatez, je suis passée à côté du roman !
En tout cas, je remercie Nathalie des éditions In Octavo ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Appréciation :
(sources : éditions In Octavo)
Professeur de lettres, Nicole Voilhes,
romancière et biographe, est également une voyageuse infatigable,
parcourant la planète par pure passion à la rencontre d'autres peuples
et d'autres cultures.
Voilà dix ans déjà qu'elle construit une œuvre emplie de portraits, d’aventures et d’aventurières, d’amour et d’amoureuses pour le plus grand plaisir d’un nombre croissant de lectrices et de lecteurs.
Qu’elle fasse revivre la dernière muse de Ronsard ou qu’elle raconte les péripéties de Marie de Beaudry, la belle espionne du Roi Soleil, sa plume excelle à donner vie et chair à l’Histoire, grande ou petite, comme dans cette saisissante évocation de Moutnedjenet, Grande Épouse royale.
Nicole VOILHES s'est vue remettre pour l'ensemble de sa tétralogie : Le 26 août 2012, le Laurier Vert de la Forêt des Livres - Prix 2012 des Indépendants des mains de Monsieur Gonzague Saint-Bris et le 16 septembre 2012, le Prix Littéraire de la ville de Rambouillet 2012 de celles de Monsieur Gérard Larcher.
À découvrir le site de Nicole VOILHES
www.nicolevoilhes.com
Voilà dix ans déjà qu'elle construit une œuvre emplie de portraits, d’aventures et d’aventurières, d’amour et d’amoureuses pour le plus grand plaisir d’un nombre croissant de lectrices et de lecteurs.
Qu’elle fasse revivre la dernière muse de Ronsard ou qu’elle raconte les péripéties de Marie de Beaudry, la belle espionne du Roi Soleil, sa plume excelle à donner vie et chair à l’Histoire, grande ou petite, comme dans cette saisissante évocation de Moutnedjenet, Grande Épouse royale.
Nicole VOILHES s'est vue remettre pour l'ensemble de sa tétralogie : Le 26 août 2012, le Laurier Vert de la Forêt des Livres - Prix 2012 des Indépendants des mains de Monsieur Gonzague Saint-Bris et le 16 septembre 2012, le Prix Littéraire de la ville de Rambouillet 2012 de celles de Monsieur Gérard Larcher.
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www.nicolevoilhes.com
Ce billet est ma 23è participation au challenge de Soukee.
Challenge "L'Odyssée grecque" : 17/100
Ma 66ème participation au challenge de Lynnae - l'héroïne rencontre Caius Lutatius Catulus
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