Dans l’interminable …
Dans l’interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune,
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Paul Verlaine, Romances sans paroles (1874)
Tout simplement parce que j'adore Verlaine, et que ce poème sonne comme une plainte hivernale qui sied à merveille à ce mois de décembre... Ne manque plus dans ma région que... la neige ! ^^
Verlaine, Verlaine! Là encore, j'adore. C'est un excellent choix, bravo!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Angee our ton commentaire enthousiaste... j'ai l'impression que nous avons quelques points communs en littérature... et désolée pour la réponse tardive !
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