"Je fais ainsi la connaissance de Salomon, dix-huit ans, tee-shirt rouge, tignasse ardente : «Tout le monde m'appelle Rasta à cause de mes cheveux me dit-il, tu peux m'appeler comme ça si tu veux.» Une avenue donc, des trottoirs, des arbres, un semblant d'insouciance pour une sorte de Dire Dawa à la campagne. Oui, Harar, je suis bien arrivé, mais dans le quartier italien : une mairie aux allures de château toscan, un palais, un théâtre, un marché couvert, surtout de belles percées rectilignes dans ce qui devait être les plantations évoquées par Rimbaud dans ses lettres."
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