Scenario > Robert Kirkman
Dessin > Charlie Adlard
Trames et niveaux de gris > Cliff Rathburn
Editeur > Delcourt
Série > Walking Dead
Genre > Comics, Horreur
Date de parution > 2011 pour l'édition originale, 2011 pour la présente édition
Titre original > No Way Out
Nombre de planches > 132
Traduction > de l'américain par Edmond Tourriol
Robert Kirkman est un jeune mais prolifique auteur. Il se fait connaître avec la série Battle Pope qu’il publie lui-même au sein de la structure éditoriale qu’il a créé, Funk-O-Tron. Il est repéré par Image Comics qui publie BRIT et Invincible. Les films de George Romero lui inspirent différents scénarii de comics basés sur des histoires de zombies, dont The Walking Dead. Il puise dans ses souvenirs de jeunesse pour le scénario de sa série Invincible. Les aventures de ces superhéros adolescents sont un immense succès et deviennent l’un des fleurons de l’éditeur Image Comics.
Texte et photo © Delcourt
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Né en 1966 à Shrewsbury (Angleterre), Charlie Adlard part dans le Kent pour étudier aux Beaux-Arts de Maidstone. Après un bref passage à Londres pour devenir une rock star, il rentre chez lui pour se remettre au dessin, domaine dans lequel il sera très vite remarqué. Il dessine pour de nombreux éditeurs : Mars Attack et X-Files chez Topps, X-Men Hellfire Club, Storms et Muties chez Marvel, Batman/Scarface, Green Arrow/Lantern, Batman and Superman chez DC, The Walking Dead chez Image,… En janvier 2009, c’est aux Éditions Soleil que paraît sa première collaboration avec un scénariste français, Mathieu Missoffe, en dessinant le cinquième one shot de la collection «Terres Secrètes», Corpus hermeticum : Le Souffle du Wendigo.
Texte et photo © Soleil
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LE MONDE TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS
A DISPARU.
DEFINITIVEMENT
Aux portes de Washington, Rick et ses compagnons intègrent une communauté visiblement épargnée par l’apparition de zombie. Ce retour au calme et à une vie presque normale ne se fait pas sans heurts et révèle au grand jour les difficultés d’adaptation du groupe de survivants.
Après de longs mois passés sur la route, nos héros entrevoient l'espoir de reprendre une vie normale. En sont-ils enocre capables ? Une étape décisive !
Œuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l'affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s'avérer fatale...
Après le cliffhanger du dernier tome, je pensais que nos rescapés auraient rapidement affaire à la horde de zombies attirée par la fusillade, mais Kirkman, avec sadisme, laisse savamment monter la tension en alternant les scènes de la vie quotidienne et celles où un groupe mené par Abraham tente de nettoyer les vagues successives de rôdeurs. Or, ces opérations s'avèrent de plus en plus dangereuses, mais surtout inefficaces quand le groupe d'intervention se retrouve soudain submergé.
”Carl : Hé, P'pa ?
Rick : Ouais ?
Carl : J'ai peur... Mais ça se voit pas, hein ?
Rick : Non. Carrément pas, fils.
Carl : Ouais. Je ferai un bon chef, un jour. Comme toi.
(page 39)
Les habitants d'Alexandria sont désormais encerclés par des zombies de plus en plus nombreux et de plus en plus pressants, et la question lancinante que le lecteur se pose porte sur la durée de résistance des murs, dont certains semblent bien près de céder.
”Abe : Bougez-vous ! 'Faut pas qu'ils nous dépassent !
Aaron : On perd du terrain !
Eric : Il y en a beaucoup trop !
Holly : Rosita et Eugene sont partis chercher les autres ! 'Faut juste tenir encore un peu ! Quand ils seront tous là... on les tuera plus vite qu'ils ne rentrent !
Abe : Putain ! Putain ! PUTAIN !
Rosita, arrivant en renfort : T'excite pas, beau gosse, c'est mauvais pour ton petit coeur.
(page 79/80)
J'ai tremblé plus d'une fois pour la vie de nos survivants, que ce soit lors des opérations de nettoyage ou celle destinée à ravitailler Andrea isolée dans sa tour de guet. Mais Kirkman brouille les pistes, suggère la fin prématurée de certains piliers du groupe alors que la mort en frappe d'autres.
Pour la première fois de puis longtemps, les zombies occupent le premier plan. Et quand on ne les voit pas à l'image, on les sent de plus en plus menaçants, comme tapis dans l'ombre prêts à se jeter sur nos rescapés pour les boulotter.
Bref, un tome plein d'action, qui me fait penser au tome 8 pour son intensité et le sentiment d'angoisse et d'oppression qui ne quitte jamais le lecteur.
A la fin, une lueur d'espoir apparaît lorsque Rick déclare savoir désormais comment survivre à une horde et la gérer...
Cette fois, la citation met à l'honneur Morgan, tombé à son champ... ^^
”Tu es un bon garçon. Tu dois le rester... Et ne va pas croire le contraire. Tu t'intéresses aux gens. On oublie vite... de s'intéresser aux autres. On se concentre sur ses besoins... On oublie les autres. Si c'est nécessaire pour survivre, ça peut te coûter des petits bouts de ton âme.
(Morgan à Carl, page 90)
Bilan de ce tome :
5 morts de la communauté d'Alexandria et 1 pour la bande à Rick
Appréciation :
Mes autres avis sur la saga : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 3 ♦ tome 4 ♦ tome 5 ♦ tome 6 ♦ tome 7 ♦ tome 8 ♦ tome 9 ♦ tome 10 ♦ tome 11 ♦ tome 12 ♦ tome 13 ♦ tome 14 ♦ tome 15 ♦ tome 16 ♦ tome 17 ♦ tome 18 ♦
Challenge Littérature de l'Imaginaire organisé par MarieJuliet (3/12)
Je suis amoureuse de ces comics !
RépondreSupprimerJ'adore l'évolution de Carl quand même. Au fil des tomes il prend une importance considérable. C'est vraiment un personnage que je trouve passionnant à suivre !
RépondreSupprimer@Alexandra,
RépondreSupprimermoi aussi, je suis totalement accro ! je crains le moment où j'arriverais au tome 21 et devrais attendre la suite...
@Allie,
moi aussi, je m'attache de plus en plus à Carl ! avec un peu de chance, on le verra atteindre l'âge adulte, et être un chef... comme son papa !